Les Raptors ramènent les Bucks sur terre

Qu'ils semblaient lointains, les instants d'euphorie collective vécue la veille par les joueurs des Bucks à l'issue de la victoire à Indiana grâce à un “buzzer beater” signé Giannis Antetokounmpo. Vingt-quatre heures plus tard, Toronto s'est ainsi chargé de ramener tout ce beau monde sur terre en s'offrant un match plein pour s'adjuger une troisième victoire de suite, après Cleveland et Memphis.

Au-delà des deux leaders au scoring, RJ Barrett et Scottie Barnes (23 points), ce sont tous les éléments majeurs de la formation de Darko Rajakovic qui ont parfaitement récité leur basket. Si bien que le match a été expédié en moins de trois quart-temps !

Le trio Quickley-Barrett-Barnes a très vite donné le ton en attaquant le match avec de l'agressivité et une adresse extérieure insolente (23-15). Giannis Antetokounmpo a dû enchaîner trois paniers de suite pour relancer Milwaukee, mais Toronto a très vite repris le contrôle, avec un dunk et un 3-points de Sandro Mamukelashvili pour bien finir le premier quart-temps, puis un 12-2 pour répondre au alley-oop du “Greek Freak” et au 3-points de Myles Turner pour (déjà) prendre le large, série cette fois alimentée par le tandem Ingram-Barnes (66-47).

Le début d'une longue soirée pour les Bucks, toujours à -19 à la pause (73-54) et qui ont mis toutes leurs forces dans la bataille, sans parvenir à revenir au delà de la barre des 13 points d'écart au retour des vestiaires. Encore une fois, c'est Giannis Antetokounmpo qui a été à l'origine de la dernière tentative de relancer Milwaukee (85-72). Scottie Barnes et Brandon Ingram ont une nouvelle fois été accompagnés par un Sandro Mamukelashvili encore inspiré pour terminer le quart-temps, et Toronto s'est cette fois retrouvé à +25 à l'issue du troisième quart-temps (105-80).

RJ Barrett et Scottie Barnes ont fait le nécessaire pour maintenir l'adversaire à bonne distance jusqu'à l'entrée des remplaçants qui ont terminé sur la même dynamique afin d'offrir un large succès aux Canadiens, 128-100 !

CE QU'IL FAUT RETENIR

Le collectif des Raptors. Huit joueurs à huit points et plus, 33 passes décisives, (record égalé cette saison), et  +28 à l'arrivée : Toronto tient peut-être là son match référence de ce début de saison, dans le contenu et dans le résultat.

Le chantier de “El Mamu”. La première bonne nouvelle a été le retour de Jakob Poeltl après trois matchs d'absence pour des douleurs au dos. Sa présence n'a clairement pas été de trop pour répondre à la taille des Antetokounmpo, Turner, Portis et autres Kuzma. Mais l'intérieur qui est sorti du lot côté Raptors, c'est Sandro Mamukelashvili ! En sortie de banc, l'intérieur géorgien a amené de l'impact, du combat physique, et une point d'adresse pour couronner le tout. De bons passages dans les moments qui ont fait basculer le match, pour terminer à 15 points (6/12 au tir dont 3/5 de loin), 7 rebonds, 1 passe décisive et un +/- de +24 !

Des Bucks surclassés… et sans doute usés physiquement par leur duel remporté la veille à Indiana. Toronto a su appuyer au bon endroit en redoublant d'agressivité et d'intensité, en plus d'avoir de l'adresse au tir. Héros du match précédent, Giannis Antetokounmpo a fait de son mieux, terminant à 22 points, 8 rebonds et 3 passes décisives en 24 minutes. Mais le reste n'a clairement pas suivi.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.