Installé depuis un an à l’Olympiakos, Evan Fournier semble avoir trouvé ce qu’il cherchait depuis longtemps : un « foyer ». Loin de la NBA, l'arrière de l'Equipe de France respire à nouveau, porté par une ville, un club et des supporters qui l’ont adopté sans réserve.
« Je n’avais jamais mis les pieds en Grèce avant, donc tout était une découverte. J’ai été surpris par la manière dont j’ai été accueilli, par l’équipe, la culture, et par la générosité des gens » répète-t-il dans une longue interview accordée à Eurohoops. « Si j'ai traversé l’Atlantique avec ma famille, c’est pour trouver un foyer. Et c’est ce que j’ai trouvé. On se sent très bien ici. On adore la vie, on veut rester le plus longtemps possible. »
Justement, une première étape a été franchie avec une prolongation de contrat jusqu'à 2028. Il aura alors 35 ans, et il n'exclut pas de prolonger encore un peu le plaisir à la fin de ce contrat. « On voulait du long terme, donc on a signé pour trois ans. C’était facile à négocier, tout s’est fait naturellement, mais je ne le vois pas comme un dernier contrat. Pas du tout. Peut-être que dans trois ans, je me sentirai encore capable de jouer deux ou trois saisons de plus. On verra. »
Un best-of des cadeaux les plus surprenants
Chouchou du public, et plus particulièrement de la section Gate 7, Fournier n'en revient pas de tout l'amour qu'il reçoit depuis un an. « Tu ne peux pas t’attendre à ce que des gens viennent t’accueillir à l’aéroport à 1h du matin en semaine. Les gens m’ont vraiment adopté. Plus ils me donnent, plus j’essaie de leur rendre. C’est un vrai échange, sincère, pas forcé » souligne l'ancien arrière des Knicks et des Celtics. « Partout où je vais, on m’offre des desserts, du miel… Les gens m’offrent plein de choses, et c’est incroyable. J’en suis très reconnaissant.”
Il n'y a pas longtemps, on lui a même fait un cadeau des plus originaux, voire surprenants. “Ce n’est pas vraiment étrange, c’est plutôt la quantité… La dernière fois, quelqu’un m’a donné un seau entier d’olives. Très lourd. L’an dernier, j’avais peut-être six kilos de feta dans mon casier. C’est plutôt la quantité qui est surprenante.”
Au sortir d'une période difficile à New York, Evan Fournier a trouvé au Pirée un environnement passionné qu'il aodre. Et où il n'est pas seulement de passage : « J’espère pouvoir finir ma carrière ici. »
Crédit photo : Olympiakos
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