Le New York Times révèle que l’union des joueurs a beaucoup insisté auprès de ses membres pour qu’ils évitent les sorties maladroites dans la presse.
Lors du précédent conflit, en 1998, Kenny Anderson s’était ainsi attiré les foudres du public en étalant ses problèmes existentiels à propos des 75 000 dollars annuels qu’il devait dépenser en assurances pour ses voitures.
« Je pense vendre l’une de me voitures. Je n’ai pas besoin de toutes. Vous savez, juste me débarrasser de la Mercedes. »
Une phrase qui avait plombé l’action du syndicat.
Pat Ewing aussi avait été maladroit en déclarant :
« Oui, on gagne beaucoup d’argent. Mais on en dépense beaucoup aussi. »
Le genre de réflexion qui n’avait évidemment pas fait pleurer dans les chaumières.
Cette année, rien de ça. Derek Fisher et les représentants de chaque franchise sont parvenus à limiter les dégâts même si Dwyane Wade, Ty Lawson et quelques autres ont ironisé sur le lockout sur Twitter.
Wade avait ainsi déclaré :
« Quelqu’un a du boulot pour moi ? »
Tandis que Lawson se demandait s’il avait droit au chômage…
« C’est un changement énorme par rapport à la dernière fois, estime Fisher. Les joueurs ont conscience d’être dans une position privilégiée. Ils ont bossé pour y parvenir, et ils peuvent gagner des millions. On ne s’attend pas à ce que les gens aient pitié de nous… »