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« Load management » : Steve Kerr plus Gregg Popovich que Michael Jordan

Alors que le débat autour du « load management » continue de faire rage en NBA, Steve Kerr milite toujours pour une saison à 72 matchs.

Cette semaine, Michael Jordan a profité du deuxième épisode de son « MJ: Insights to Excellence » pour évoquer le phénomène du « load management » en NBA. Estimant que « cela ne devrait pas être nécessaire », car il voulait notamment « impressionner ce type tout en haut des gradins, qui a probablement travaillé dur pour se payer une place ou économisé pour en acheter une ».

Les propos de « Sa Majesté » sont forcément arrivés aux oreilles de Steve Kerr, son ancien coéquipier à Chicago, qui a tenu à mettre en avant l'apport de Gregg Popovich dans ce domaine.

« Il a clairement été un pionnier à ce niveau » juge l'actuel entraîneur des Warriors. « Il entraînait une équipe qui allait loin en playoffs, presque chaque année, et il a compris l'impact que ça pouvait avoir sur les joueurs, alors que le jeu accélérait. Donc je pense qu'il a vraiment popularisé l'idée du repos et de ses avantages. »

En vingt ans, la NBA a beaucoup évolué

Ancien joueur (et élève) de Gregg Popovich à San Antonio, qu'il a ensuite épaulé sur le banc de Team USA, Steve Kerr se range donc du côté de celui qui lui a beaucoup enseigné. Et qui s'est souvent fait sanctionner, par David Stern puis Adam Silver, pour ses mises au repos inattendues.

D'autant que Golden State ne peut pas non plus se permettre de trop tirer sur les organismes de ses joueurs, vieillissants et scrutés de près par le staff californien…

« Quatre de nos meilleurs joueurs ont entre 35 et 39 ans… » rappelle d'ailleurs Steve Kerr, en référence à Stephen Curry, Jimmy Butler, Draymond Green et Al Horford. « On a désormais des équipes liées à la performance. Quand je jouais chez les Bulls, on avait un kiné et un préparateur physique. Maintenant, on a tout un tas de données qui nous viennent de notre équipe liée à la performance, composée d'une dizaine de personnes… Ils me conseillent sur les moments où nos joueurs sont les plus vulnérables et j'y crois. Je crois en la science et je crois qu'il faut garder les joueurs en bonne santé en vue des playoffs. Si cela implique de les mettre au repos en cours de route, alors je suis tout à fait pour, car c'est ce qui compte quand vient l'heure des playoffs. Je ne pense pas qu'il existe de données exactes capables de prédire chaque blessure, mais je pense qu'il y a des tendances que l'on peut observer, que les experts peuvent observer, et qui peuvent nous aider à bien naviguer tout au long d'une saison. »

« La seule solution : réduire la saison. Mais bonne chance pour en arriver là… »

Depuis plusieurs années, Steve Kerr milite pour que la NBA réduise la durée de sa saison et passe à 72 matchs, au lieu des 82 habituels. Sauf qu'il ne se fait pas d'illusion sur le sujet et, par conséquent, cela peut amener des situations où ses meilleurs joueurs ne jouent pas. Au grand dam des fans de Stephen Curry, par exemple…

« Au fil des années, on a eu beaucoup de matchs où nous sortions d'un long ‘road trip' et où on a mis Steph au repos » raconte-t-il. « Puis Raymond Ridder [en charge de la communication des Warriors, ndlr] a reçu un mail d'un fan, qui avait dépensé 2 000 dollars pour venir, entre le voyage, l'hôtel et les billets. On se sent vraiment mal dans ces moments-là et on veut que tous nos fans puissent voir jouer Steph… Donc la seule vraie solution, on la connaît tous : ce serait de réduire la saison. Mais bonne chance pour en arriver là… »

Après dix jours, les Warriors ont déjà joué six matchs dans quatre villes différentes et Steve Kerr est conscient que le calendrier, même de moins en moins éprouvant, reste difficile à gérer pour ses joueurs.

« Sur nos dix prochains matchs, je crois qu'il y en aura huit à l'extérieur et, une fois que tout sera terminé, on aura eu 15 matchs en 26 jours, dans dix villes différentes… » souligne-t-il en ce sens. « Demander à nos joueurs de sprinter, que ce soit avec une pression tout terrain, en attaque ou en défense, de courir jusqu'à la ligne à 3-points, de défendre cette ligne à 3-points, ou de jouer à ce rythme-là… C'est quelque chose de complètement différent par rapport à il y a vingt ans. »

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