Vendredi dernier, les Clippers passaient 129 points à la défense des Suns. Sans pouvoir se douter que quelques jours plus tard, ils en marqueraient… 50 de moins. C'est pourtant le sort que la défense des Warriors leur a réservé la nuit passée malgré leur force de frappe offensive connue (Kawhi Leonard, James Harden…) même si Bradley Beal était absent.
« C'est un match de 48 minutes avec des Hall of Famers comme ceux des Clippers. Ils vont avoir leurs moments forts, et je trouve qu'on a vraiment réussi à limiter ces périodes chaudes », résume Steve Kerr en euphémisant la seconde période défensive livrée par sa troupe.
Car dans le premier acte, les indicateurs semblaient plutôt au vert pour les visiteurs : une courte avance au score (46-49), avec surtout un James Harden parti sur de grosses bases (20 points). Changement d'ambiance complet pour le barbu dans le second acte dans lequel il ne prendra (et ratera) que trois tirs. Sans marquer davantage donc.
« On a mieux réussi à ne pas faire de fautes. On a envoyé James sur la ligne sept fois en première mi-temps et aucune en deuxième. Et je pense qu’on a fait confiance à notre couverture défensive et on les a forcés à jouer face à notre défense ou à tenter de la contourner, plutôt que de les envoyer sur la ligne », analyse Steve Kerr, dont la formation avait elle-même patiné dans le second quart-temps, avec seulement 13 points.
L'attaque nourrit la défense
Mais dans les deux quart-temps suivants, la défense locale s'est montrée intransigeante et s'est également nourrie du sérieux offensif affiché par l'équipe. Moins de pertes de balle (13 dans ce match) signifie moins de jeu en transition pour l'adversaire, qui n'a inscrit que 9 points en contre-attaque.
« La chose la plus importante sur laquelle on a insisté, c’est que notre attaque peut aider notre défense, et je pense que ça s’est vu ce soir. Ce n’est pas seulement une question de pertes de balle, mais de jouer un basket collectif et connecté. Dès que la situation devient un peu délicate, il faut s’assurer que Jimmy Butler ait le ballon. Il calme le jeu, il provoque la faute, il nous donne un tir ouvert. Et à part ça, Draymond Green continue d’être l’un des meilleurs défenseurs au monde », glisse Steve Kerr.
« Brillant », l'ancien défenseur de l'année a, selon son coach, contrôlé le match dans la raquette grâce à ses changements défensifs, et ses aides permanentes. « Contenir cette équipe à seulement 30 points en seconde période, c'est plutôt impressionnant », peut qualifier le coach, dont le groupe n'a encaissé que 14 points dans le troisième quart-temps, puis 16 dans le dernier.
« Lors des deux derniers matchs, on avait l’impression d’avoir plus de clarté dans nos décisions et, comme je l’ai dit, de mieux contrôler le rythme du jeu, de ne pas laisser les choses nous échapper en transition et de compliquer la tâche de notre adversaire en attaque placée. Et on voit à quel point notre défense peut être efficace quand on n’est pas en transition », explique encore Steve Kerr, en soulignant le calendrier d'enfer des Warriors pour la reprise : cinq matchs en huit jours.
Il conclut : « Je ne pourrais pas être plus fier des gars, non seulement d’avoir remporté quatre matchs sur cinq, mais aussi d’avoir rapidement établi ce que nous voulons être et comment nous voulons fonctionner. »
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