Si la présence de plusieurs joueurs en fin de contrat semble bénéficier à Chicago, un autre élément joue : l'esprit de camaraderie qui s'est développé et n'a cessé de grandir dans l'Illinois, ces derniers mois. Impossible d'y échapper quand on voit la bande de Billy Donovan jouer ensemble, et gagner (Detroit, Orlando, Atlanta).
« On a un groupe altruiste » apprécie Josh Giddey, le leader technique de l'équipe. « On veut tous gagner et c'est notre priorité. Donc, quand un groupe ou un cinq fonctionne, on le laisse jouer. […] Les meilleures équipes de la ligue peuvent avoir une profondeur de 9, 10 ou 11 joueurs, sans baisse de niveau entre le cinq et le banc. »
Chez les Bulls, les titulaires et les remplaçants avancent donc dans la même direction sur le parquet, et sans pression. Cela donne des matchs où six, sept voire carrément huit joueurs terminent à minimum 10 points marqués. La preuve que le danger peut venir de n'importe où…
« On est tous très connectés » confirme Matas Buzelis, le deuxième année si ambitieux de Chicago. « Personne n'est jaloux de l'autre quand il est sur le terrain. On est juste très heureux pour celui qui brille. »
Dès cet été, Ayo Dosunmu a compris qu'il ferait partie d'un vestiaire différent des autres années. Le début de saison des Bulls (3-0) peut surprendre, mais il témoigne surtout de cette belle alchimie qui règne à « Windy City ».
« C'était spécial d'aller simplement dîner ensemble » confie par exemple l'enfant de la ville. « Je pense que ce groupe est sans doute le plus soudé que j'ai connu. De loin. Parfois, la connexion est en quelque sorte un peu forcée dans certaines équipes, mais avec ce groupe, on peut passer un trajet en bus à rigoler et à parler de NBA… C’est plus une fraternité, puisqu'on se comprend vraiment entre nous. »
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