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Comment les Wolves vont-ils chasser sans Anthony Edwards ?

NBA – Pendant deux semaines, Minnesota va devoir jouer sans son meilleur marqueur. Et la défaite contre Denver donne déjà des pistes sur la marche à suivre.

La blessure d'Anthony Edwards a désormais un calendrier : les Wolves vont devoir faire sans l'arrière pendant deux semaines. Ce n'est pas rien puisqu'il est le meilleur marqueur de l'équipe, celui qui casse les défenses et attire l'attention. « Il va nous manquer, c'est évident », prévient Chris Finch. Comment faire sans lui ? Le match contre Denver a offert deux réponses : une bonne et une mauvaise.

La première mi-temps fut très bonne, avec de bons pourcentages, un ballon qui circule et 65 points inscrits. « La clé, c'était l'énergie qu'on mettait en attaque, pour aller dans la raquette, faire les efforts. Les gars pénétraient et ressortaient la balle. On avait beaucoup plus d'énergie », analyse Mike Conley.

Puis, au retour des vestiaires, les choses ont changé et les Wolves ont basculé dans la mauvaise réponse. « On n'a pas assez fait le bon choix en seconde période », remarque le coach de Minnesota. « On a forcé les choses en allant vers le cercle, au lieu de sortir le ballon et de continuer de jouer. »

Un Rudy Gobert plus impliqué ?

Dans le même temps, l'attaque des Nuggets est montée d'un cran, avec un Jamal Murray de gala (23 points dans le troisième quart-temps). Et tandis que Nikola Jokic et sa bande ne perdaient aucun ballon en troisième quart-temps, Minnesota en perdait six.

« Pour la plupart des gars, quand on est facile et à l'aise, on ne pense plus vraiment à la manière d’obtenir des shoots faciles alors qu'il faut toujours travailler pour pénétrer, ressortir le ballon, jouer avec rythme. Ça n'arrive pas simplement par magie », précise le meneur de jeu. « Au fur et à mesure de la rencontre, avec la fatigue, on commence à oublier ce qu'il faut faire : pénétrer, couper, créer pour les autres. On se perd. On commence alors à prendre des tirs contestés, à se précipiter. »

Avec le talent d'Anthony Edwards, confondre vitesse et précipitation est possible, et les espaces pour les autres sont bien plus importants, tant « Ant » capte l'attention. Ces options effacées pour quinze jours, il faut repenser l'organisation de l'attaque.

« La balle, désormais, va circuler un peu différemment. On aura plus de pick-and-roll avec Rudy Gobert », insiste Mike Conley. « On ne peut pas remplacer Edwards mais on doit trouver une manière de faire bouger le ballon, d'impliquer tout le monde. »

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