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Pour la WNBA, Adam Silver veut de grosses augmentations de salaires mais…

Les négociations entre le syndicat des joueuses et la WNBA au sujet de la nouvelle convention collective stagnent, et Adam Silver mise sur une augmentation salariale, tout en la contrôlant.

wnba salairesAlors que la saison NBA reprend, la WNBA est en pause, et les négociations autour de la nouvelle convention collective peuvent donc reprendre après des discussions infructueuses au cours de la campagne.

Le problème, c'est que les relations entre les deux camps sont glaciales, notamment après la sortie de Napheesa Collier qui avait déclaré que la WNBA possédait « les pires dirigeants de la planète ». Une atmosphère délétère qui avait contraint Adam Silver à prendre la parole et le grand patron de la NBA a profité de l'ouverture de la saison NBA pour évoquer les revendications des joueuses.

« Je pense que le partage n’est pas la bonne manière de voir les choses parce qu’il y a énormément plus de revenus en NBA » explique Adam Silver. « Il faut regarder ce que la WNBA gagne dans sa globalité. Les joueuses vont avoir une grosse augmentation salariale dans la prochaine convention collective et elles le méritent. »

Une réponse à double sens qui n’a visiblement pas plu au syndicat des joueuses, qui a répondu dans une story Instagram : « Vous ne voulez pas partager ? » peut-on lire, avec Adam Silver en mention.

Le partage des futurs revenus au cœur du problème

Car derrière l'augmentation salariale, les joueuses espèrent surtout augmenter leur part des revenus de la ligue. Pour le moment, elles n'en touchent que 9.3%, alors que ce taux est de 50% pour les joueurs NBA.

Mais du côté de la WNBA, et donc d'Adam Silver, on ne souhaite pas augmenter ce taux et on préfère négocier une augmentation fixe des salaires, qui seraient activés en fonction des revenus globaux de la ligue féminine. Pour rappel, actuellement à 249 244 dollars, le salaire maximum pourrait atteindre les 850 000 dollars, soit une multiplication par trois alors que le minimum vétéran, aujourd'hui de 78 831 dollars, passerait à 300 000 dollars.

Une progression indéniable, mais les joueuses voient plus loin. Dès 2026, un nouveau contrat TV entrera en vigueur, évalué à deux milliards de dollars sur onze ans. Et avec l'arrivée de nouvelles franchises (dont les droits d’entrée se chiffrent en centaines de millions de dollars), une forte croissance des revenus pour la ligue est à prévoir.

Face à ces perspectives, les joueuses estiment légitime d’obtenir une part plus importante du gâteau. Mais en l’absence d’avancées significatives, la menace d’un « lockout » se profile… et pourrait bien devenir inévitable.

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