Cet été, on a vu Victor Wembanyama chez les moines Shaolin en Chine, en train de jouer aux échecs à Las Vegas ou au Chesnay, ou encore à l’entraînement avec Kevin Garnett. À Houston, il s'est rendu au Centre spatial Lyndon B. Johnson pour côtoyer les astronautes de la NASA.
Mais ce n'est pas la seule chose qu'il a faite dans l'immense agglomération texane puisque « Wemby » a profité de son passage en ville pour rendre visite à Hakeem Olajuwon, comme tant d'autres joueurs NBA avant lui…
« Il m'a dit qu'il adorerait s'entraîner avec moi », explique le double champion NBA (1994 et 1995) à ESPN. « Je lui ai répondu : ‘Tu as déjà tout ce qu'il faut'. Il m'a répliqué : ‘Non, non, non. Je t'ai vu jouer et j'aimerais connaître les secrets qui se cachent derrière tous tes mouvements. J'adorerais ça.' »
Déterminé à pousser son corps et son esprit dans leurs retranchements après sa thrombose veineuse profonde qui a mis un terme à sa dernière saison, Victor Wembanyama s'est donc frotté au « Dream ».
Un « jump hook » potentiellement indéfendable ?
« Il voulait essentiellement savoir comment tirer parti de ses forces. Il faut exploiter toutes les opportunités qui se présentent, à l'intérieur comme à l'extérieur, dans différentes situations, sans gaspiller d'énergie », détaille Hakeem Olajuwon. « Je sais à quel point il est doué. Notre programme n'était donc pas destiné aux « big men » (intérieurs). Il était destiné aux « big guards » (grands extérieurs). On ne veut pas qu'il dribble comme un intérieur. On parle de « grands extérieurs » quand on peut jouer 1, 2, 3, 4 ou 5 avec la liberté de créer à l'extérieur, à l'intérieur, de faire des crossovers et de tirer sans gaspiller d'énergie car on a l'avantage sur tout le monde. »
Avec plusieurs assistants des Spurs (Rashard Lewis, Matt Nielsen et Sean Sweeney), il a ainsi travaillé sur sa propre version du « Dream Shake », mais aussi sur un « jump hook », un tir en crochet potentiellement indéfendable.
« Oui, ça fait partie de ses moves », confirme le maître. « Vous savez à quel point il shoote bien. Vous imaginez des mouvements qu'il termine de cette façon ? Si quelqu'un comme lui est capable d'effectuer un jump hook, vous êtes à sa merci. Vous ne pouvez rien y faire. Vous ne pouvez pas contrer ses tirs en suspension, ni ses jump hooks. »
Reste désormais à voir comment Victor Wembanyama mettra tout ça en application, alors que les séances de travail avec Hakeem Olajuwon étaient limitées. ESPN parle ainsi de quatre séances de deux heures et demie chacune.
| Victor Wembanyama | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
| 2023-24 | SA | 71 | 29:40 | 46.5 | 32.5 | 79.6 | 2.3 | 8.4 | 10.6 | 3.9 | 2.2 | 1.2 | 3.7 | 3.6 | 21.4 |
| 2024-25 | SA | 46 | 33:12 | 47.6 | 35.2 | 83.6 | 1.8 | 9.2 | 11.0 | 3.7 | 2.3 | 1.1 | 3.2 | 3.8 | 24.3 |
| 2025-26 | SA | 12 | 34:40 | 50.2 | 34.5 | 85.7 | 2.0 | 10.9 | 12.9 | 4.0 | 3.7 | 1.1 | 3.6 | 3.6 | 26.2 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.
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