Débarquer en NBA n'est pas facile. Mais débarquer en NBA quand on maîtrise mal l'anglais, c'est très compliqué. Le Chinois Yang Hansen en fait l'expérience à Portland, tout comme l'Espagnol Hugo Gonzalez à Boston.
L'arrière/ailier de 19 ans, sélectionné en 28e position de la dernière Draft, a ainsi besoin qu'on lui explique deux à trois fois les choses à l'entraînement. Ce que le staff est prêt à faire : l’ancien du Real Madrid raconte que plusieurs membres de la franchise essaient de lui parler en espagnol, mais il reconnaît : « Je dois être plus concentré. »
« Nous poussons les choses très loin lors des entraînements et globalement lors du camp d'entraînement », confesse l'intéressé sur le travail effectué par la troupe de Joe Mazzulla. « Nous entrons vraiment dans les détails. Nous détaillons chaque situation afin que, lorsque nous sommes dans le match et que nous sommes confrontés à cette situation, nous puissions la gérer de la meilleure façon possible afin de réussir en défense. »
On sait aussi, notamment par Payton Pritchard, que le « training camp » de Boston est extrêmement physique.
« En Europe, c'est différent. Ici, chaque joueur m'a impressionné », explique le rookie. « Je ne peux pas dire qu'ils m'ont surpris, car je sais à quel point ils sont bons, mais ils s'entraînent tous tellement dur. Et ils sont à fond dès la première minute. Je dirais donc que tout le monde m'a impressionné. »
Quant au rôle d'Hugo Gonzalez dans la rotation de Joe Mazzulla, il est encore assez flou, et il y a donc de très bonnes chances que le jeune Espagnol passe du temps avec les Maine Celtics, en G-League.