Au bout du suspense, le Fever a fini par plier et s’est incliné en prolongation face aux Aces (107-98). Une défaite synonyme d’élimination pour Indiana, qui voit sa fantastique saison prendre fin aux portes des WNBA Finals.
En conférence de presse après la rencontre, l’entraîneuse de l’équipe, Stephanie White, n’a pas pu cacher son émotion : « Cela a été un plaisir incroyable d’entraîner cette équipe. Ce sont des femmes exceptionnelles et des exemples pour tout le monde. Je suis très reconnaissante d’avoir pu les entraîner et d’avoir pu vivre cette expérience avec elles. »
Lors de ce Game 5, le Fever a connu un nouveau coup du sort avec la blessure à la jambe de Kelsey Mitchell, sortie lors du troisième quart-temps et qui n’a pas pu rejouer par la suite. Un nouveau pépin physique portant à sept le nombre de joueuses d’Indiana n’ayant pas pu terminer la saison (Caitlin Clark, Sophie Cunningham, Damiris Dantas, Aari McDonald, Sydney Colson, Chloe Bibby et Kelsey Mitchell).
Éliminée la tête haute
Pourtant, avec un effectif déjà réduit, encore amoindri par l’expulsion d’Aliyah Boston pour six fautes en fin de match, le Fever a continué de s’accrocher comme cela a été le cas tout au long de la saison. Cette fois, Indiana a pu être portée par Odyssey Sims qui a arraché la prolongation avant de finir ce Game 5 avec 27 points et 6 passes.
Une joueuse débarquée à Indianapolis à la mi-août pour aider une équipe qui s’était retrouvée sans meneuse après les blessures de Caitlin Clark, Sydney Colson et Aari McDonald.
« Nous avons parcouru un long chemin, nous avons déjoué les pronostics » souligne Odyssey Sims. « Nous n'étions pas supposées être ici et pourtant nous avons terminé en beauté. Ce n’était pas l’issue que nous espérions, mais nous partons la tête haute. »
Stephanie White complète : “J’ai connu des équipes très spéciales depuis que je suis dans cette Ligue, mais ce groupe est tout en haut. Je sais que cette intersaison va être pleine de changements dans cette Ligue, mais ce que ces femmes ont fait ensemble, c’est une histoire spéciale et j’espère qu’elle sera racontée un jour. »