Au micro du podcast The Young Man And The Three, Rudy Gobert a vanté cette « liberté » dont jouit Victor Wembanyama sur un terrain, et plus particulièrement en attaque. Le pivot des Spurs est si doué balle en main, et il évolue dans un tel climat de confiance, qu'il peut se permettre les trucs les plus dingues.
Mais lorsque son interlocuteur, Tommy Alter, lui demande quels joueurs il aime regarder, Rudy Gobert donne d'autres noms.
« Il y a beaucoup de joueurs… Évidemment, Jokic, j’adore le regarder. Şengun aussi, certains des jeunes, les joueurs qui progressent, j’aime les regarder. Enfin, je suis simplement un fan du jeu, en général » précise-t-il. « Oui, il y a des joueurs que je vais suivre individuellement, pour voir ce qu’ils font. Mais je pense que j’apprécie encore plus de regarder l’équipe, les bons matchs, de bonnes équipes qui s’affrontent. C’est toujours plaisant pour moi à voir. »
Être témoin et acteur « d'une telle grandeur »
Après avoir évoqué le cas Jalen Duren, qui l'a impressionné dès son année rookie, il évoque ses modèles avant d'arriver en NBA.
« Je me souviens avoir beaucoup regardé Joakim Noah. Même avant d’être dans la ligue, je regardais ses matchs avec 20-25 rebonds et je me demandais : ‘Comment il fait pour en prendre autant ?' Alors j’essayais de comprendre. Il y avait aussi des gars comme Dwight, Pau Gasol, je regardais Chris Bosh souvent. Amar'e Stoudemire était un de mes joueurs préférés aussi. Évidemment Tim Duncan… J'essayais de comprendre ce qui les rendait si bons et ce qu’ils faisaient. Mais une fois arrivé dans la ligue, c’était plus une question d’être moi-même et d’essayer d’être unique. »
Enfin, on ne peut pas parler de modèle parce qu'il ne joue pas au même poste, mais il y a le cas Stephen Curry. Un an après la finale des Jeux olympiques, et le show Curry pour assommer les Bleus, qu'en garde-t-il ?
« Évidemment, le compétiteur en toi est frustré sur le moment. Mais, intérieurement, tu ne peux qu’être reconnaissant d’avoir la chance d’être témoin et de vivre une telle grandeur » avoue le pivot des Wolves. « Quand tu vois ce genre d’actions et d’efforts, tu ne peux que tirer ton chapeau. Tu ne veux pas te transformer en fan, mais voilà l’un des plus grands joueurs de tous les temps, et ça, c’est l’un de ces moments. Je ne pense pas que nous perdons le match à cet instant précis. Je pense que nous le perdons avant. Mais quand ça arrive, tu ne peux que tirer ton chapeau. »