Si Jonas Valanciunas annonce que lui et ses coéquipiers ont « passé deux journées entières » à se préparer pour affronter la Grèce en quart de finale, et que la Lituanie a « un plan de jeu », Vassilis Spanoulis a facilité la vie à son futur adversaire. Comment ? En détaillant le système global de son équipe.
« C'est vrai qu'on a utilisé le shoot à 3-pts pour sortir des poules mais on a aussi un très bon spacing, de l'altruisme. On lit très bien les mismatches et globalement, on est très solide », liste le sélectionneur grec. « On aurait fait pareil contre Israël mais les shoots étaient différents du premier tour. Les défenses faisaient prise à deux sur Giannis Antetokounmpo et Israël n'a pas fait ça. »
Est-ce à dire que la Grèce s'adapte tout simplement à la défense de son adversaire concernant le joueur des Bucks ? On regarde s'il y a des prises à deux ou non, puis on trouve la solution ?
« On est prêt à punir chaque défense. Les gars sont prêts à shooter et passer, on est très bon dans ce domaine. Il n'y a pas de jeu plus simple que le nôtre ! », résume Vassilis Spanoulis. « En attaque, on donne le ballon à Giannis et on met en place un bon spacing. On a de bons créateurs. Ça ne pourrait pas être plus simple. »
Et quand on ne fait pas prise à deux sur la superstar, comme les Israéliens, alors Giannis Antetokounmpo inscrit 37 points à 18/23 au shoot en 29 minutes…