Auteur d'un gros double-double avec 14 points et 11 rebonds, Sandro Mamukelashvili a fait très mal à l'Equipe de France, et le nouvel ailier des Raptors a une pensée pour son ancien coéquipier Victor Wembanyama. « Maintenant, je peux envoyer un texto à Victor Wembanyama pour lui dire qu’on vient de battre la France. Dommage qu’il n’était pas là, parce qu’on les aurait battus avec lui aussi, » a-t-il lancé après la victoire la plus importante de l'histoire de la Géorgie.
Jamais cette nation n'avait pas battu la France, mais comme la Finlande la veille face à la Serbie, les partenaires d'”El Mamu” n'ont pas tremblé, et plus le match avançait, plus ils ont compris que leur adversaire était en plein doute.
« Quelle journée ! Tout le monde est arrivé en croyant en soi. Tout le monde est venu prêt à jouer son rôle, à jouer ensemble, peu importe la tournure du match » analyse-t-il. « Un match dure 40 minutes, et je ne crois pas qu’on se soit relâchés une seule fois. On savait qu’on pouvait gagner. On est entrés en jeu avec calme, détermination. J’ai l’impression que certaines équipes s’énervent contre des adversaires de ce calibre. Nous, on n’a ressenti aucune pression. On a joué notre basket, on a cru les uns aux autres pendant 40 minutes, et on a décroché la victoire. »
A-t-il vécu la plus grande victoire de sa carrière à titre collectif, mais aussi personnel ? “C'est la plus grande victoire du basket géorgien, sans aucun doute. Peut-être qu’il y a 20, 30 ou 40 ans, il y avait eu un grand succès — je ne me souviens pas, je crois que c’était l’Union soviétique contre les États-Unis ou quelque chose comme ça. Mais dans cette ère, la nouvelle ère, c’est clairement la plus grande victoire” estime le futur joueur de Toronto. “Je dirais que c’est probablement la plus grande victoire de ma carrière. On est dans le Top 8 des meilleures équipes européennes. Quelle meilleure manière de représenter le pays et nos familles ? Bravo aux gars. Ils ont fait un travail incroyable. »