De manière quasi régulière, Elie Okobo double sa moyenne de points à chaque grande compétition internationale, et depuis une semaine, l'arrière des Bleus tourne à 13.5 points de moyenne. Contrairement à Sylvain Francisco ou Guerschon Yabusele, il n'a pas réalisé de gros cartons, mais il brille par sa régularité et c'est le signe d'une confiance accrue.
“Le coach me fait confiance. Il me donne des responsabilités, et c'est à moi, ensuite, d'exploiter ça et de de lui rendre” répond-il à propos de sa sérénité dans le jeu. “Quand on ressent de la confiance, c'est de suite plus facile entre guillemets”.
Pas de comparaison avec Fournier ?
Evan Fournier absent, Okobo a saisi sa chance, et ses prises de risque en attaque et cette capacité à créer son propre tir peuvent débloquer des situations compliquées et au final, rassurer coach et coéquipiers. “Je pense qu'on a des jeux différents” précise Okobo à propos d'une éventuelle comparaison avec Fournier. “Moi j'essaie de faire du Élie… C'est à dire, être stable, être performant et régulier surtout dans les performances. Mais je ne sais pas s'il y a comparaison, ou pas.”
Fournier, c'est aussi quelqu'un qui prend la parole, qui harangue ses coéquipiers, et Okobo reconnaît qu'il parle davantage. “En vrai, tout le monde s'exprime, tout le monde a le droit à la parole. On échange avec le staff, les joueurs. On se pousse les uns les autres. Moi, je ne suis pas le leader le plus vocal mais j'essaie individuellement de parler avec les gens, de les mettre à l'aise, d'essayer de comprendre un peu ce qu'il font sur le terrain, et ce que je pourrais faire mieux pour eux.”
Au final, c'est de la confiance en plus pour chacun, et ce sont les jeunes Bleus qui se nourrissent de cette confiance d'éléments comme Okobo, Jaiteh ou Yabusele capables d'assumer de nouvelles responsabilités.
Propos recueillis par Clément Carton à Riga