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EuroBasket 2025 | Qui peut empêcher la Serbie de triompher ?

Avec Nikola Jokic en tête d'affiche, la Serbie apparaît comme la grande favorite de cet EuroBasket 2025, seule l'Allemagne semblant armée pour l'empêcher de décrocher l'or…

La Serbie à l'EuroBasket 2025Alors que l'AfroBasket a livré son verdict, avec la victoire de l'Angola, et que l'AmeriCup vient de débuter, c'est l'EuroBasket 2025 qui démarre ce 27 août. Une édition dont la Serbie de Nikola Jokic est la grande favorite !

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Serbie, Allemagne

Après sa 3e place lors des derniers Jeux olympiques, après avoir fait trembler Team USA en demi-finale, la Serbie se présente en grande favorite de cet Euro. C'est qu'avec le triple MVP, Nikola Jokic, le capitaine Bogdan Bogdanovic et une armée de joueurs rompus aux matchs couperets dans le basket FIBA (Vasilije Micic, Marko Guduric, Nikola Milutinov…), la troupe de Svetislav Pesic a tous les ingrédients pour s'imposer.

Reste que les Aigles courent derrière un titre depuis 2002, et le démantèlement de la Yougoslavie. Déjà parmi les favoris de l'Euro 2022, elle avait chuté, à la surprise générale, face à l'Italie, en huitièmes…

Mais trois ans plus tard, Nikola Jokic est beaucoup plus à l'aise (et plus fort) dans son rôle au sein de la sélection. La seule équipe capable de rivaliser semble être l'Allemagne. Forte de sa victoire à la Coupe du monde 2023, et déjà troisième de l'Euro 2022, la Mannschaft possède également un groupe très dense, bien qu'un peu moins talentueux.

Emmenés par Dennis Schröder et Franz Wagner, et des « role players » de qualité (Daniel Theis, Isaac Bonga, Johannes Voigtmann, Andreas Obst ou les frères Da Silva…), la sélection d'outre-Rhin a également pour elle la stabilité de son effectif, même si Alex Mumbru (actuellement hospitalisé) a remplacé Gordon Herbert sur le banc.

Nadir Hifi

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France, Turquie, Lettonie, Grèce, Lituanie et Italie

Derrière, on trouve une flopée d'outsiders aux profils variés. Malgré les nombreux forfaits (Victor Wembanyama, Evan Fournier, Rudy Gobert, Matthias Lessort…) et l'absence d'un vrai patron, la France a des atouts.

Cet Euro est celui du changement d'ère, et de génération, mais Freddy Fauthoux dispose d'un groupe dans lequel la menace peut venir d'un peu partout. Ça peut être une force, pour surprendre les adversaires avec des plans de jeu à même de brouiller les cartes… mais aussi une faiblesse, notamment lorsqu'il faudra gérer les temps faibles.

Avec Alperen Sengun en chef de file, mais également d'autres joueurs majeurs en Euroleague (Shane Larkin, Cedi Osman…), la Turquie apparaît également bien armée pour aller chercher une breloque. Et le sélectionneur turc, Ergin Ataman, ne l'a d'ailleurs pas caché…

Grosse surprise de la Coupe du monde 2023, la Lettonie évolue à domicile, et pourra (enfin) compter sur Kristaps Porzingis. Deux atouts supplémentaires de choix alors qu'avec son style de jeu particulier, et le soutien de ses fans, la troupe de Luca Banchi peut nourrir de vraies ambitions. Même si beaucoup de choses dépendront de sa Licorne.

Avec Giannis Antetokounmpo en chef de file, la Grèce a une arme capable de faire trembler tous ses adversaires. Reste que pour l'instant, ça n'a jamais suffi dans le basket FIBA, et Vassilis Spanoulis cherche, comme ses prédécesseurs, la bonne formule et les bons joueurs pour permettre au « Greek Freak » de s'exprimer au mieux.

La présence de Kostas Sloukas à ses côtés devrait pas mal l'aider mais est-ce que ce sera suffisant pour porter la sélection hellène vers le podium, alors que la préparation n'a offert qu'un terrain d'expérience limité ?

Même sans Domantas Sabonis et Matas Buzelis, la Lituanie reste une nation solide, derrière Jonas Valanciunas et son armature du Zalgiris Kaunas. Si tout se met en place, le pays balte peut atteindre le dernier carré, même s'il faudra pour cela que le scénario (presque) parfait se réalise. Même chose finalement pour l'Italie, dont le style de jeu est un outil à upset, avec des shooteurs de grande taille (Simone Fontecchio, Nicolo Melli, Danilo Gallinari…) qui peuvent faire dérailler n'importe quelle formation, comme la Squadra azzurra l'avait montré lors du dernier Euro.

Néanmoins, comme pour la Lituanie, il faudra que le scénario parfait se réalise pour voir l'Italie monter sur le podium, avec des shooteurs adroits, et constants. En particulier lors des phases finales.

Espagne

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Espagne, Slovénie et Finlande

C'est toujours embêtant de placer l'Espagne hors des outsiders. La Roja est d'ailleurs championne d'Europe en titre et il faut remonter à 1997 pour retrouver un Euro dans lequel elle n'était pas dans le dernier carré…

Avec son école de jeu, et un Sergio Scariolo (qui quittera son poste à la fin de la compétition) toujours capable de coups tactiques à chaque match, la sélection ibérique va sans doute se battre, et poser des problèmes à tous ses adversaires. Mais sans meneur de jeu de métier, et une génération clairement beaucoup plus faible que les précédentes, la Roja aura tout de même bien du mal à se mêler à la lutte pour les médailles.

De son côté, la Slovénie compte sur Luka Doncic pour faire mentir les pronostics, qui donnent peu de chances à la troupe d'Aleksander Sekulic. Mais les absences de Josh Nebo et Vlatko Cancar, couplées au manque de joueurs d'impact dans l'effectif (Klemen Prepelic étant le seul joueur NBA/Euroleague du groupe en dehors de Luka Doncic…) et aux tensions qui ont accompagné une préparation ratée, n'incitent vraiment pas à l'optimisme…

Situation un peu similaire avec la Finlande, qui ira aussi haut que Lauri Markkanen pourra l'emmener. Malgré la présence de Mikael Jantunen, le roster semble également léger pour réellement viser les médailles, mais l'ambiance est bien meilleure qu'en Slovénie, avec un « Finnisher » affamé et dominant en préparation. Et également l'avantage de disputer la phase de groupes à domicile, afin de se positionner au mieux pour la suite.

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Israël, Pologne, Géorgie, Monténégro et Portugal

Derrière, on trouve des équipes qui vont déjà essayer de sortir de leurs poules, portées par des individualités capables de prendre le match à leur compte. C'est le cas d'Israël avec Deni Avdija, de la Pologne avec Mateusz Ponitka et Jordan Loyd, de la Géorgie avec Tornike Shengelia, Goga Bitadze ou Sandro Mamukelashvili, du Monténégro avec Nikola Vucevic voire même du Portugal avec Neemias Queta.

Ça suffira peut-être pour atteindre les huitièmes, voire les quarts de finale, mais sans doute pas pour aller plus haut. Même avec un premier tour à domicile, difficile en effet de voir la Pologne réitérer son parcours du dernier Euro, quand Mateusz Ponitka et ses compatriotes avaient réussi à se hisser jusqu'en demi-finale !

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Bosnie-Herzégovine, Tchéquie, Belgique, Suède, Estonie, Islande, Grande-Bretagne et Chypre

Enfin, il y aura également une grosse poignée d'équipes qui ne pourront sans doute être que des « sparring partners », soit par manque de talent intrinsèque, soit à cause des absences de leurs joueurs majeurs. Voire les deux.

Les forfaits de dernière minute de Dzanan Musa, Malik Kotsar et Tomas Satoransky condamnent ainsi quasiment la Bosnie-Herzégovine, la Tchéquie et l'Estonie. Sans Retin Obasohan mais également ses joueurs NBA, Toumani Camara et Ajay Mitchell, la Belgique aura également bien du mal à être compétitive.

La Suède pourra de son côté s'appuyer sur Bobi Klintman et Pelle Larsson, mais le reste de l'effectif est très, très léger, et la préparation n'a pas vraiment rassuré sur le niveau des Blågult.

Chypre et la Grande-Bretagne essaieront déjà de remporter un match, quand l'Islande peut sans doute faire un peu mieux, l'équipe ayant donné du fil à retordre à pas mal de ses adversaires lors de sa préparation.

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