A vingt-quatre heures de défier Giannis Antetokounmpo, en Grèce, Guerschon Yabusele a parfaitement conscience qu'il y a donc eu un avant et un après Jeux olympiques 2024. Et on pourrait même presque écrire qu'il y a eu un avant, et un après dunk sur LeBron James. Un an plus tard, le voilà recrue principale des Knicks et capitaine de l'Equipe de France. Inimaginable si on se replonge en juillet 2024.
“Il faut que je passe à autre chose… mais forcément c’était unique”, explique-t-il sur le site de la Fédération à propos de ce dunk. “Et tout ce que ça a engendré derrière. L’année a été assez folle pour moi mais j’essaye de continuer à avancer et je regarde devant moi.”
Une année folle qui a débuté avec un pari sur lui-même puisqu'il avait accepté de payer une grosse partie de sa clause de sortie pour rejoindre les Sixers. La suite, c'est un comeback tonitruant en NBA même si les Sixers ont coulé. Mais l'essentiel, c'est qu'il est devenu un vrai joueur NBA, au point de taper dans l'oeil des Knicks qui vont en faire leur 6e ou 7e homme pour les deux saisons à venir.
Un “ancien” à seulement 29 ans
En Equipe de France, le voilà capitaine et le joueur le plus capé après le forfait de Vincent Poirier. Comme en NBA, tout va très vite et il se sent investi d'une mission : se comporter en mentor avec les plus jeunes, tout en préparant la suite lorsque les cadres (Wembanyama, Fournier, Gobert…) reviendront en sélection.
“Ça me fait rire de penser que je suis un des plus anciens mais c’est comme ça… J’ai dix ans de plus que Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr. Mais c’est sympa, je connais bien les gars. J’ai l’impression d’être avec tous mes copains, les affinités sont assez spéciales” apprécie-t-il.“On sait que cette compétition peut nous lancer pour les années à venir”.
La prochaine sera en 2027, avec la Coupe du monde au Qatar. Et il peut s'en passer des choses en deux ans…