Meilleur joueur des Finals 1994 et 1995, MVP de la saison 1994, douze fois All-Star et six fois membre du meilleur cinq NBA, Hakeem Olajuwon refait la Une des journaux suite au choix de LeBron James de se déplacer à Houston pour prendre des cours particuliers.
Plus jeune, cette véritable légende du basket n’aurait jamais osé ne serait-ce que rêver de cette carrière. Toutefois, « The Dream » se souvient parfaitement du jour où tout a commencé. C’était il y a 31 ans à Lagos, dans son Nigéria natal.
Lors d’un entraînement banal, le jeune Olajuwon alors âgé de 17 ans prend le ballon, s’élève et…
« Mon tout premier dunk, » confie le Hall Of Famer à nba.com « Je m’en souviens car ça faisait des semaines que le coach voulait me voir dunker. Je n’avais jamais vu personne le faire avant. Je ne pensais pas que c’était possible. Le coach m’a alors dit ‘recommence’ et je l’ai fait encore, encore et encore. J’imagine que ça a changé ma vie. »
Le début d’une ascension qu’il poursuivra jusqu’à Houston. A l’université tout d’abord puis aux Rockets où il passera 17 de ses 18 saisons NBA (1984-2002) avant de finalement être nommé au Hall Of Fame en 2008.
« Vous ne pouvez pas planifier tout ça. »
Effectivement, personne ne pensait à l’époque, pas même Hakeem, qu’il deviendrait le seul joueur avec Michael Jordan à remporter le titre de MVP de la saison et le titre de meilleur défenseur lors d’une même saison (1994). Ou encore, qu’il serait le seul joueur de l’histoire à figurer dans le top 10 des meilleurs marqueurs, rebondeurs, intercepteurs et contreurs au moment de sa retraite.
« Si vous écriviez cette histoire dans un livre, personne ne la croirait jamais. Je suis parti du Nigéria jusqu’à l’université de Houston puis aux Rockets où j’ai passé la quasi-totalité de ma carrière pour finalement terminer au Hall Of Fame. C’est comme si je me tenais là à regarder la vie de quelqu’un d’autre. »
Pourtant, c’est bien lui qui nous a fait rêver durant ces 18 années passées sur les parquets d’où ce surnom taillé sur-mesure : The Dream.
« Regardez mon surnom, cela décrit parfaitement ma relation avec la ville de Houston, ma vie là-bas et tout ce qu’il m’est arrivé à partir de là… oui, c’est un rêve. »
Mix : du Nigéria au titre NBA
Son retour à Houston en tant que Hall Of Famer