Cette nuit, en plein match, un sex-toy a atterri près de Sophie Cunningham, la joueuse du Fever. C'était à Los Angeles lors de la rencontre face aux Sparks, et c'est le 3e incident du genre en une semaine.
L'objet a été lancée à deux minutes de la fin de la 1ère mi-temps, et s'il est arrivé aux pieds de Cunningham, c'est Kelsey Plum qui a donné un coup de pied pour le renvoyer dans les tribunes de la Crypto.com Arena.
“Nous ne savons pas qui sont ces gens…” soupire Stephanie White, la coach du Fever. “Nous venons pour jouer et les gens veulent nous voir jouer. C'est aussi simple que ça, et nous ne pouvons pas contrôler les actions de chacun.”
Des poursuites judiciaires
Le premier incident avait eu lieu il y a une semaine à Atlanta, en fin de quatrième quart-temps du match entre le Dream et les Valkyries, à College Park, en Géorgie. Un fan avait été arrêté, selon la WNBA, expulsé de la salle et interdit de salle pendant au moins un an. Mais ce dernier a aussi été emmené au poste, brièvement incarcéré, et il est poursuivi pour trouble à l'ordre public, et outrage à la pudeur.
Vendredi, un autre sex-toy avait été lancé à Chicago, sous un panier, lors d'un arrêt de jeu dans le troisième quart-temps de la rencontre entre le Sky et encore les Valkyries. Un arbitre a écarté l’objet du pied avant qu’il ne soit ramassé et retiré du terrain.
Selon des images postées sur les réseaux sociaux, des objets similaires ont également été lancés à Phoenix et à New York, sans toutefois atteindre le terrain.
Du côté de la WNBA, on répète que “la sécurité et le bien-être de toutes les personnes présentes dans nos salles sont une priorité absolue pour notre ligue. Tout objet lancé sur le terrain ou dans les tribunes représente un risque pour les joueuses, les officiels et les spectateurs. Conformément aux normes de sécurité des salles de la WNBA, tout fan qui lance intentionnellement un objet sur le terrain sera immédiatement expulsé et fera face à une interdiction d’au moins un an, en plus de pouvoir être arrêté et poursuivi par les autorités locales.”