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Une exclusivité en WNBA pour les basketteuses ? Oui, mais pas à n’importe quel prix

WNBA – Après la réunion de jeudi dernier, aucune avancée majeure n’a été réalisée dans le cadre des négociations entre le syndicat des joueuses et la ligue autour du nouvel accord collectif.

Napheesa Collier en WNBADans l’ombre du All-Star Weekend s’est tenue une réunion au sommet entre la WNBA et le syndicat des joueuses (WNBPA) pour négocier la prochaine convention collective. Après une première offre que Satou Sabally avait considérée comme « une gifle », les deux parties ont pu se rencontrer et évoquer leurs attentes.

Si Cathy Engelbert, la commissionner de la Ligue, a jugé que « le dialogue a été constructif », du côté des joueuses, le constat est plus nuancé.

Si elles reconnaissent qu’il y a eu une certaine évolution sur les sujets concernant la planification familiale et les prestations de retraite, sur la partie concernant la revalorisation salariale, le bras de fer est toujours en cours.

« On se bat pour avoir ce qui nous est dû » affirme Natasha Cloud du Liberty. « La WNBA va se battre pour ce qu’elle considère comme étant dans l'intérêt de l’entreprise. Notre but est de trouver un terrain d’entente. »

L’exclusivité en WNBA mise sur la table

Autre sujet au centre des débats : l’exclusivité des joueuses en WNBA. Cette dernière souhaiterait que ses joueuses n’aillent pas jouer dans d’autres ligues telles que la ligue Unrivaled créée l’année dernière par Breanna Stewart et Napheesa Collier ou encore l'Athletes Unlimited qui prend place de janvier à mars. Mais sans doute aussi les ligues européennes.

Si les joueuses ne sont pas fermées à cette idée d’exclusivité, elles demandent un salaire plus conséquent pour pouvoir vivre uniquement de la WNBA, ce qui n’est pas le cas actuellement, comme l’explique Gabby Williams.

« Après la réunion d’hier, il est clair que la WNBA cherche à évincer les autres ligues » développe la Française. « Cela ferait sens si elle nous payait plus, mais ce n’est pas le cas et ce ne l’est toujours pas malgré leur nouvelle offre. Donc je pense qu’il est plus important que jamais de régler ce type de problèmes. »

Une position de la WNBA qui n'est pas nouvelle, mais qui surprend Napheesa Collier puisqu’elle ne voit pas de rivalité entre la Grande Ligue et Unrivaled : « On essaye de faire en sorte que les joueuses soient payées et de rendre leur image pertinente durant l’intersaison. Je ne sais pas d’où vient cette histoire de rivalité parce que tout ce que l’on veut, c’est tirer les joueuses vers le haut. On n’a jamais dit être en compétition avec la W. »

La menace du « lockout » toujours présente

Si les deux camps ont pu se rencontrer pour discuter, ce qui n’était pas arrivé depuis le début des négociations, ces échanges n’ont pas permis à la WNBA et au syndicat des joueuses (WNBPA) de trouver un terrain d’entente alors que la pression d’un « lockout » est de plus en plus importante.

« On est pressées par le temps et personne ne veut d’un lockout »souligne Napheesa Collier. « Mais nous n’allons pas revoir notre position sur certains sujets. Donc j’espère que la Ligue reviendra vers nous assez rapidement pour qu’on puisse à nouveau ouvrir le dialogue et faire avancer les choses. »

Les deux parties ont jusqu’au 31 octobre, date de fin de l’actuel accord collectif, pour trouver un accord et éviter de mettre la WNBA sur pause, le temps qu’une nouvelle convention collective soit signée.

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