Après avoir terminé la saison régulière avec le pire bilan (17-65), le Jazz espérait décrocher le premier choix de la Draft – et donc Cooper Flagg – mais devra se contenter de parler en cinquième position, ce mercredi soir. Pour cela, la franchise a été aidée par Carlos Boozer et Avery Bradley.
Au sein du Jazz, le premier est scout quand le second occupe le poste de vice-président du développement des joueurs. « Je veux apporter ma pierre dans la construction de cette équipe, qu’elle redevienne compétitive », indique Carlos Boozer, ancien joueur et All-Star du Jazz dans les années 2000, à The Athletic.
Les deux hommes ont observé les tests effectués par les jeunes talents, ont échangé avec eux, pouvant ainsi donner leur avis sur les possibles choix à faire avec ce cinquième choix de Draft. « Ils ont chacun un point de vue unique, une expérience du haut niveau. Je me suis appuyé, reposé là-dessus », se confie Austin Ainge, nouveau président de la franchise de Salt Lake City.
Relativement jeunes encore (43 ans pour l’intérieur, 34 pour l’arrière), les deux anciens joueurs sont bien placés pour voir ce qui pourrait faire la différence.
« Avoir été des joueurs, ça aide », confirme Avery Bradley. « Observer des joueurs qui pourraient ressembler à certains des joueurs avec lesquels on a joué, avec lesquels on était dans un vestiaire, ça nous aide. Carlos Boozer et moi, on a voulu aider le président, Justin Zanik et Danny Ainge dans ce processus. »
Comment ont-ils concrètement aidé ? En insistant à chaque fois sur les qualités des candidats, et non les faiblesses.
« Je suis un critique plus sévère dès qu’on parle de défense, c’est clair. Carlos, lui, était très fort offensivement donc ça offre une autre perspective », rappelle l’ancien joueur des Celtics et des Lakers. « Quand on regarde les joueurs, on essaie de s’imaginer ce qu’ils seront. On essaie de construire une culture qui est basée sur la défense. Si on parvient à grandir avec la bonne culture, on aura des chances de réussir. »