Depuis mars dernier et la conférence de presse commune entre Adam Silver et Andreas Zagklis, le projet de ligue européenne de la NBA est lancé. On est encore loin d’un résultat final mais, au moins, après des années de discussions et rumeurs, on a enfin avancé dans cette direction. Pour le plus grand bonheur de Jorge Garbajosa, qui n’attendait que ça.
« Les fondations sont posées. Le basket veut devenir le sport le plus pratiqué du monde », se réjouit le patron de FIBA Europe, qui répète que « la NBA a vu une faiblesse en Europe », comme il le disait déjà en décembre 2024.
Dans ses déclarations de l’époque, Jorge Garbajosa insistait pour que les « grandes équipes, des marques comme le Real Madrid, le Panathinaikos ou Fenerbahçe » fassent partie de l’aventure, alors que pour l’instant, on ne sait toujours pas si l’Euroleague participera ou non au projet de la NBA.
« Le modèle américain qui s’adapte à la mentalité européenne »
« L’équipe nationale est la chose la plus importante dans le sport mais sans les clubs, il n’y a plus rien. On doit renforcer nos championnats domestiques car c’est de là que les meilleurs joueurs viendront », poursuit-il. « Ce qui ne peut pas arriver, c’est que les ligues nationales ne soient pas reliées avec la meilleure compétition européenne. Le point positif concernant cet accord entre la NBA et la FIBA, c’est que les équipes peuvent espérer jouer au plus haut niveau. »
Si la NBA apporte sa force de frappe financière à ce projet, la culture et le système européens doivent perdurer pour l’ancien joueur de la Roja.
« Quand une compétition génère 10 millions de dollars, je respecte ça. Le modèle est différent, avec une compétition ouverte. Les Finals NBA entre Oklahoma City et Indiana ne peuvent pas être répétées ailleurs dans le monde, car ils ont une Draft », compare Jorge Garbajosa. « On a besoin d’une ligue avec des montées et des descentes. Pour moi, la clé, c’est l’aspect hybride, avec le modèle américain qui s’adapte à la mentalité européenne. »