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Oklahoma City – Indiana, la grande revanche des petits marchés

NBA – L’une des forces des deux finalistes, c’est la passion des fans. Ce ne sont pas Los Angeles, Boston ou New York, mais le soutien populaire est énorme et la série s’annonce bruyante.

Shai Gilgeous-Alexander Oklahoma CitySur le papier, en dehors de considérations sportives et quand on connaît le rapport de force médiatique de la NBA, retrouver Oklahoma City et Indiana en Finals n’est pas la meilleure des nouvelles. La présence de New York ou Boston aurait été bien plus vendeuse pour la ligue. Et peut-être que le grand public va se détourner de cette série.

« Si on était au Super Bowl et que l’affiche était Packers – Steelers, tout le monde serait content, avec des franchises historiques, et personne ne parlerait du fait que Pittsburgh est un petit marché », a réagi Adam Silver face à ce débat. « Je suis satisfait des équipes qui vont en Finals et c’était notre intention de créer un système qui permet à plus d’équipes de se battre (pour le titre). Si on demande aux fans s’ils vont regarder le Super Bowl, personne ne se pose la question de savoir qui joue. Ce sont les vacances et c’est le nirvana. Si les Knicks avaient été en Finals, certains fans n’auraient peut-être pas regardé. »

« Comme une équipe de football de lycée »

Il faut dire qu’Oklahoma City ne compte que 700 000 habitants, ce qui est, au niveau des États-Unis, modeste. Mais comme le Thunder est la seule équipe de sport professionnel de l’État, ce n’est pas seulement une ville qui soutient Shai Gilgeous-Alexander et sa bande. Les fans sont bruyants et l’avantage du terrain n’est alors plus un vain mot.

« Être dans un marché où tout le monde est pour vous, tout le monde vous soutient, vous encourage, ressentir ça pendant les matches et avec les gens, je pense que ça a de l’impact sur la progression des joueurs », analyse Mark Daigneault. « Je compare toujours ça à une équipe de football de lycée, qui serait très bonne et autour de laquelle la ville se rassemble », poursuit Jalen Williams. « Oklahoma, c’est ça. »

Pour Indiana, c’est un peu différent car Indianapolis existe nationalement sur le plan sportif, avec les Pacers en NBA et les Colts en NFL, sans oublier les fameux « 500 miles » ou encore la popularité grandissante du Fever en WNBA, après l’arrivée de Caitlin Clark. De plus, le basket est fondamental dans cet État : « Dans 49 autres États, ce n’est que du basket, mais ici, c’est Indiana », a récemment glissé Rick Carlisle.

« Si on aime le basket, on met le sport au-dessus de tout »

Néanmoins, Indiana n’est pas New York ou Boston mais la passion des fans y est énorme. « Notre avantage du terrain est différent car les gens sont passionnés par nos équipes. Les parents des fans l’étaient et leurs parents avant eux. C’est différent que d’être fan dans une grande ville, si ça veut dire quelque chose », déclare Tyrese Haliburton. « J’aime beaucoup le sentiment d’appartenance à une petite ville de nos fans et je pense qu’OKC peut s’identifier à ça aussi. »

On verra comment les Finals tournent mais une chose est certaine : dans le Paycom Center d’Oklahoma City ou dans le Gainbridge Fieldhouse d’Indiana, il y aura du bruit. Beaucoup, beaucoup de bruit.

« Concernant l’histoire des marchés, je comprends que c’est un souci pour les audiences mais si on aime le basket, on met le sport au-dessus de tout », estime Rick Carlisle. « Adam Silver l’a dit en devenant le patron, donc ça ne doit pas compter. On va faire du mieux pour représenter notre ville, notre Etat et le Thunder fera pareil. »

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