Une situation qui lui permet, s’il le souhaite, d’opter pour l’Europe. Mais l’ancien Rocket, âgé de 27 ans, avoue être peu tenté par cette option.
« Je suis sûr que le lock-out prendra fin. J’ignore juste quand. Beaucoup de joueurs essaient de partir à l’étranger pour se faire un peu d’argent pendant la grève mais malheureusement je suis agent libre et dans mon cas, la chose la plus intelligente est de ne pas partir à l’étranger. »
Passé par Houston, Sacramento et New Orleans, Landry est donc prêt à attendre la fin du conflit et même s’il ignore encore quelle sera sa prochaine destination, il s’attend à recevoir quelques propositions. Notamment de la part des Hornets, son dernier club.
« Ça me convient de jouer à New Orléans, » a-t-il confié au Journal & Courier. « Je m’y sens bien et je suis heureux là-bas. Je pense que j’ai été productif cette année et je pense avoir apporté quelque chose chaque soir. J’ai le sentiment qu’ils me veulent. »
Toutefois, le joueur ne cache pas qu’il gardera un œil attentif sur ce qu’il se passe en dehors de la Lousiane.
Il profite même de l’occasion pour tendre une perche énorme à deux franchises qu’il semble apprécier.
« Je pourrais jouer pour les Pacers (Ndlr : le journal auquel il s’adresse est distribué à Lafayette dans l’Indiana) et je suis de Milwaukee donc ça ne me dérangerait pas non plus de retourner là-bas. »
Les Pacers et les Bucks sont donc prévenus ce qui n’arrange pas la situation des Hornets qui devront certainement choisir entre David West et Carl Landry au risque de perdre les deux.
La franchise n’a pas les moyens financiers de conserver les deux; A priori, ils tenteront d’abord de conserver West quitte à laisser filer Landy qui n’a sans doute pas l’intention de jouer les bouche-trou.