Hier, on se demandait si Tim Connelly allait rester à la barre des Wolves, le dirigeant ayant une clause lui permettant de quitter le club à l’issue de cette saison. Et alors que le duo Alex Rodriguez – Marc Lore, qui l’a fait venir, n’a pas réussi à prendre le contrôle du club, la vente ayant finalement été bloquée par Glen Taylor…
La réponse a été rapide puisque le patron sportif des Wolves a assuré qu’il n’allait pas quitter le navire maintenant.
« Quitter Denver, ça n’a pas été une partie de plaisir », explique ainsi l’ancien architecte des Nuggets au Star Tribune. « J’ai pris beaucoup de plaisir ici. J’ai l’impression d’avoir créé des racines ici. C’est assez spécial. Et c’est l’objectif. Ces deux années ont été formidables et j’espère que nous pourrons les prolonger. »
Payer la « luxury tax » à court terme seulement…
Mais Tim Connelly assure que son destin ne dépendra pas de l’issue de la guéguerre qui a lieu au sommet.
« Au niveau des propriétaires, c’est une situation unique à l’heure actuelle. Mais quoi qu’il arrive, c’est à l’étage supérieur. J’ai confiance dans le fait que ce qui se arrivera sera le bon chemin. Nous avons tous partagé de grands moments tout au long de cette saison. Nous avons eu des conversations et elles se poursuivront. Maintenant que nous sommes officiellement dans l’intersaison, nous aurons une meilleure idée de ce que nous pourrions faire ».
Pour le dirigeant, être l’une des quatre dernières équipes de la saison signifie que ce groupe peut gagner le titre.
Mais comment évoluera-t-il alors que les finances sont dans le rouge ? Visiblement, le club est prêt à rester au-dessus de la luxury tax (en conservant Karl-Anthony Towns) à court terme. À moyen terme, par contre…
« C’est lourd pour les propriétaires », conclut Tim Connelly. « C’est beaucoup, beaucoup d’argent. En ce qui concerne l’impact sur notre flexibilité, je pense que le jury n’a pas encore tranché. Ce n’est pas une zone où l’on veut s’installer à long terme. La situation devient de plus en plus difficile chaque année. Si l’on s’y frotte un peu, cela pourrait avoir un impact relativement limité sur ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire. Mais nous sommes en train de l’apprendre (les modalités du nouvel accord collectif), comme les 29 autres équipes. »