Connecticut était intouchable. Les Huskies ont remporté leur sixième titre NCAA lundi en surclassant Purdue en finale (75-60) à Phoenix. La conclusion logique d’une « March Madness » et d’une saison de domination des joueurs de Dan Hurley, champions pour la deuxième saison consécutive, du jamais-vu depuis le Florida de Joakim Noah en 2006 et 2007.
Purdue aura tenu un quart d’heure dans cette finale, en large partie sur les épaules de mammouth de Zach Edey. Le pivot canadien a fait son match, et même plus, avec 37 points, 10 rebonds et 2 contres. Mais UConn a parfaitement réussi à l’isoler et à totalement empêcher ses coéquipiers de se mettre dans le rythme. Habituellement une des équipes les plus prolifiques du pays à 3-points, les Boilermakers ont été totalement éteints par les arrières de Connecticut avec un minuscule 1/7 derrière l’arc. Encore au contact à la pause (36-30), ils ont fini par irrésistiblement se faire décramponner, battus dans tous les secteurs du jeu.
Tristen Newton, MOP 2024
Si le pivot Donovan Clingan, attendu dans les hauteurs de la prochaine Draft, n’a rien pu faire pour limiter Edey sous le cercle, le trio Stephon Castle (15 points, 5 rebonds), Cam Spencer (11 points et 8 rebonds) et Tristen Newton (20 points, 5 rebonds et 7 passes sans la moindre balle perdue) a dominé des deux côtés du parquet. Newton, qui effectuait sa dernière année universitaire cette saison, a été élu Most Outstanding Player, un an après avoir déjà brillé lors du match du sacre des Huskies (19 points, 10 rebonds).
Connecticut conclut sa March Madness parfaite avec un écart moyen de 23,3 points dans ses victoires. Ce sixième sacre national permet à UConn de grimper sur le podium des programmes les plus titrés dans l’histoire du basket universitaire masculin, à hauteur de North Carolina et derrière UCLA et Kentucky.