Du sang-froid dans les veines du jeune homme de 21 ans. Paolo Banchero s’est présenté une première fois sur la ligne des lancers-francs à 30 secondes de la fin pour égaliser sur le parquet des Nuggets. Ce qu’il a fait. Puis à 10 secondes de la fin, l’intérieur du Magic a eu l’occasion de donner deux points d’avance à Orlando. Ce qu’il a fait également, offrant par la même occasion la victoire à son équipe devant les champions en titre.
Une victoire d’autant plus retentissante que le Magic, qui ne voyage pas particulièrement bien, a compté jusqu’à 18 points de retard, à l’entame de la seconde période. Le rookie de l’année en titre en terminait ainsi avec une belle soirée tant collective qu’individuelle.
Le membre de la dernière sélection américaine a passé une bonne partie de son match sur la ligne de réparation (15/19), mais a également touché à tout dans le jeu pour signer son premier triple-double en carrière : 32 points (8/21 aux tirs dont 1/4 de loin), 11 passes, 10 rebonds et 3 interceptions.
« Il est spécial, plus que spécial. J’ai vu beaucoup de joueurs spéciaux dans cette ligue, et il en fait partie. Il n’a même pas effleuré la surface de ce qu’il est capable de faire. Mais le plus important est qu’il fasse les choses de la bonne manière et qu’il guide son équipe à essayer de trouver des moyens de gagner. On le dit depuis le départ, il va trouver un moyen », encense son coach Jamahl Mosley.
Un Magic décimé
Alors que son équipe était privée d’une armée de joueurs (Markelle Fultz, Gary Harris, Wendell Carter Jr., Joe Ingles, Jonathan Isaac, Goga Bitadze et Franz Wagner !), Paolo Banchero voit dans cette victoire « le pouvoir de l’énergie positive et le fait de se pousser les uns les autres ». Avant la rencontre, ses coéquipiers, son coach et lui s’étaient dit : « On va accepter le résultat, quel qu’il soit, mais on ne va pas se laisser faire et laisser ces gars nous écraser. »
« On n’a cessé de se le dire durant le match, on a fait un « run » en seconde période et une fois qu’on l’a fait, on s’est rassemblé en sachant qu’on avait une chance », rapporte l’ailier-fort qui se doutait qu’il serait ciblé par la défense des Nuggets, après sa sortie à 43 points plus tôt dans la semaine à Sacramento.
« J’ai essayé d’impliquer les autres rapidement et laisser le jeu venir à moi. J’ai aussi raté beaucoup de shoots faciles. Je termine avec 32 points, ce qui est super, mais je trouve que j’aurais pu mieux jouer. Mais je ne m’en souciais pas, je pensais à faire tout ce qu’il fallait pour rester dans le match », poursuit celui qui progresse dans les domaines statistiques cette saison.
Si bien que Cole Anthony voit en lui « ce qu’on appellerait une superstar durable. Je le savais déjà, je crois qu’il ne fait que réveiller tout le monde en ce moment. »
Paolo Banchero | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2022-23 | ORL | 72 | 34 | 42.7 | 29.8 | 73.8 | 1.2 | 5.7 | 6.9 | 3.7 | 2.2 | 0.8 | 2.8 | 0.5 | 20.0 |
2023-24 ☆ | ORL | 80 | 35 | 45.5 | 33.9 | 72.5 | 1.0 | 5.9 | 6.9 | 5.4 | 1.9 | 0.9 | 3.1 | 0.6 | 22.6 |
2024-25 | ORL | 46 | 34 | 45.2 | 32.0 | 72.7 | 1.1 | 6.4 | 7.5 | 4.8 | 2.1 | 0.8 | 3.0 | 0.6 | 25.9 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.