En fait, les playoffs NBA se sont transformés en Wimblebon. On ne voit pas d’autre explication à la situation actuelle où chacun gagne son service, jusqu’au match décisif.
Pour continuer le parallèle, on pourrait dire que la série New Orleans-San Antonio, c’est un peu Roddick face à Federer. C’est jeu blanc sur jeu blanc jusqu’au tie-break. Cette nuit encore, la sixième manche a été à sens unique, remportée 99-80 par des Spurs déterminés à arracher le jeu décisif. Un Game 7 qui n’aura lieu d’ailleurs que lundi soir.
Deux gros aces au début de chaque mi-temps (34-26, et 20-12), et les hommes de Gregg Popovich s’imposent vraiment facilement avec un Big Three qui montre l’exemple : 25 pts pour Ginobili; 20 pts, 15 rbds pour Duncan, 15 pts pour TiPi.
« Ils sont champions en titre. Ils ne se coucheront pas devant nous. Dieu merci, le prochain match est chez nous… On n’a vraiment pas été bons dans le troisième quart-temps » commente un Chris Paul (21 pts, 8 pds, 6 rbds) lâché par un David West, nerveux et très handicapé par sa blessure au dos. Pour ne rien arranger, en fin de match, Robert Horry (quel vice!) lui a mis un bon coup dans les lombaires et West a fini le match aux vestiaires, incapable de continuer le match.
Ce soir, on reste à Wimbledon, avec Utah et Cleveland qui tenteront, eux aussi, d’arracher le jeu décisif. On doute que les Lakers et les Celtics prennent un jeu blanc, comme les Hornets.