Juste avant Damian Lillard, l’enfant chéri des Blazers se nommait Brandon Roy (39 ans aujourd’hui). Un joueur superbe à observer, capable de tourner à quasiment 23 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne à son apogée (2008/09) et annoncé comme l’un des futurs grands de NBA, avant que son physique –et plus précisément ses genoux– ne fasse des siennes.
Rookie de l’année 2007, présent dans le Top 10 du MVP 2009, triple All-Star (2008-10) et membre à deux reprises d’une All-NBA Team (2009-10), « The Natural » a passé (presque) la totalité de sa carrière chez les Blazers, hormis cinq matchs anecdotiques disputés sous les couleurs des Wolves en 2012/13, après sa première retraite.
Impossible en revanche d’oublier son passage de cinq ans à Portland, où il était initialement appelé à former un duo redoutable avec Greg Oden, un autre talent brisé par les blessures. Sous les ordres de Nate McMillan, aux côtés de LaMarcus Aldridge, Zach Randolph, Andre Miller, Gerald Wallace, Wes Matthews ou encore Nicolas Batum, Brandon Roy a aidé à remettre la lumière sur la franchise de l’Oregon, post-JailBlazers.
« Aucune faiblesse » dans son jeu pour Kobe Bryant
Adoubé par Kobe Bryant himself, qui ne voyait « aucune faiblesse » dans son jeu, cet arrière, doté de fondamentaux solides, d’un dribble dévastateur, d’un shoot létal et d’une capacité à finir en force malgré les défenseurs, a fait le bonheur du Rose Garden. Affichant 20.2 points, 5.0 passes, 4.6 rebonds et 1.1 interception de moyenne lors de ses quatre premières saisons, à 47% au shoot (dont 35% à 3-points) et 80% aux lancers.
Point d’orgue de ses années Blazers ? Ce soir du 23 avril 2011 où, face aux futurs champions des Mavericks, Brandon Roy réalisait son tout dernier exploit dans la ligue.
Devenu remplaçant à cause de son arthrite au genou gauche, contractée à 26 ans en raison d’un manque de cartilage, il renverse Dallas avec… 24 points, dont 18 dans le quatrième quart-temps, pour combler un déficit de -23 d’un « game winner » à mi-distance et pour égaliser à 2-2 dans cette série du premier tour des playoffs…
Inoubliable, comme cette maudite interrogation que se posent tous les fans de Portland et les amoureux de la balle orange en repensant à l’élégant « B-Roy » : et si son corps ne lui avait pas fait défaut si tôt dans sa carrière ?
Brandon Roy | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2006-07 | POR | 57 | 35 | 45.6 | 37.7 | 83.8 | 1.0 | 3.4 | 4.4 | 4.0 | 2.4 | 1.2 | 2.0 | 0.2 | 16.8 |
2007-08 | POR | 74 | 38 | 45.4 | 34.0 | 75.3 | 1.1 | 3.6 | 4.7 | 5.8 | 2.0 | 1.1 | 1.8 | 0.2 | 19.1 |
2008-09 | POR | 78 | 37 | 48.0 | 37.7 | 82.4 | 1.3 | 3.4 | 4.7 | 5.1 | 1.6 | 1.1 | 2.0 | 0.3 | 22.6 |
2009-10 | POR | 65 | 37 | 47.3 | 33.0 | 78.0 | 1.1 | 3.3 | 4.4 | 4.7 | 2.1 | 0.9 | 2.0 | 0.3 | 21.5 |
2010-11 | POR | 47 | 28 | 40.0 | 33.3 | 84.8 | 0.6 | 2.0 | 2.6 | 2.7 | 1.6 | 0.8 | 1.2 | 0.3 | 12.2 |
2012-13 | MIN | 5 | 24 | 31.4 | 0.0 | 70.0 | 0.6 | 2.2 | 2.8 | 4.6 | 1.0 | 0.6 | 1.4 | 0.0 | 5.8 |
Total | 326 | 36 | 45.9 | 34.8 | 80.0 | 1.1 | 3.2 | 4.3 | 4.7 | 1.9 | 1.0 | 1.8 | 0.2 | 18.8 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.