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Sergio Scariolo se souvient quand Kawhi Leonard ne lui disait même pas bonjour

NBA – Aussi connu et respecté soit-il sur la scène internationale, Sergio Scariolo a vécu un réveil brutal en NBA en 2018 à Toronto.

Désormais à la tête de la Virtus Bologne, qui caracole en tête de son championnat national (12 victoires – 3 défaites) aux côtés de l’Olimpia Milan d’Ettore Messina mais qui figure dans le ventre mou de l’Euroleague avec 8 victoires pour 11 défaites, Sergio Scariolo reste en tout cas sur une belle dynamique.

Le sélectionneur historique de la Roja a encore frappé un grand coup lors du dernier Eurobasket, terminant MVP officieux du tournoi en amenant une équipe moins talentueuse que ses devancières sur la plus haute marche.

Revenu au pays après trois saisons passées à Toronto, dont le titre NBA en tant qu’assistant coach en 2019, Sergio Scariolo compte bien continuer à tirer profit des enseignements de son expérience américaine.

« La raison pour laquelle je suis parti en NBA, c’est que je voulais me débarrasser de tous ces podcasts, ces agents, ces médias, ces managers, ces fans, de toute cette pression. Je voulais seulement me concentrer sur le jeu », expliquait récemment Sergio Scariolo dans… le podcast de l’Euroleague. « J’étais fatigué de m’éparpiller et je voulais seulement m’immerger dans le jeu à 100%, sans aucune complication ou extras à côté. Simplement du basket pur. Aller aux entraînements, étudier et analyser le jeu sans avoir à passer de temps à faire les extras, qui ne sont pas spécifiques au basket. C’était la raison principale de mon départ. »

S’il a remporté le titre avec Nick Nurse, qui paraît moins brillant sans son assistant gominé, Sergio Scariolo évoque une expérience duale, notamment avec la différence de traitements des joueurs en Europe et en NBA.

« J’ai beaucoup appris et ce, depuis deux points de vue différents. D’abord, c’était un peu une leçon d’humilité d’être dans la Ligue, dans une ligue dirigée par les joueurs. On le ressent vraiment. Surtout quand vous avez une superstar dans vos rangs. C’est un vrai défi de coacher en NBA parce qu’il faut trouver un moyen de se faire respecter. Je me souviens que pendant les premiers mois [à Toronto], Kawhi (Leonard) ne me disait même pas bonjour. Ou à peine du coin de la bouche ! »

« Il faut être extrêmement attentif aux sentiments de l’équipe et des joueurs en NBA »

Un camouflet pour l’un des coachs les plus respectés du Vieux Continent, et sur l’échiquier mondial de la FIBA plus généralement avec pas moins de huit médailles dont cinq d’or avec l’Espagne depuis 2009…

« Après, arrivé au moment des playoffs, il passait me voir avant chaque match. Il voulait s’asseoir avec moi pendant dix minutes pour réviser tous les aspects du match à venir », tempère Sergio Scariolo. « C’est comme ça que notre relation a évolué. Mais au début, c’était une grosse surprise ! »

Dans le coaching depuis 1989, au sein de clubs européens mythiques tels que Bologne, Vitoria, le Real Madrid, le Khimki Moscou ou encore Milan, plus ses nombreuses épopées internationales avec la Roja, Sergio Scariolo avait déjà bien roulé sa bosse avant de débarquer à Toronto.

Mais il lui a tout de même fallu à nouveau faire ses preuves. Du bas de l’échelle, ou quasiment. Tout en apprenant un mode de communication tout à fait spécifique à la Grande Ligue, et à ses plus grandes stars.

« Ce n’est pas comme s’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, et ce n’est pas non plus comme si je pouvais faire ce que je veux. Il faut trouver un moyen de sentir et de comprendre ce qui est faisable, ce qui fait sens, ce qui peut être accepté, et quels types de mots tu dois trouver pour leur faire comprendre pourquoi tu le leur proposes au quotidien. Il faut aussi trouver le bon timing mais aussi sentir le moment où il faut modifier le message au dernier moment. Il faut être extrêmement attentif aux sentiments de l’équipe et des joueurs. »

Une leçon qui lui sert désormais dans son approche à la tête du Virtus Bologne.

« Il s’agit d’entraîner sans surcharger. C’est le grand principe en NBA. Ce n’est pas comme s’ils ne s’y entraînaient jamais. Il faut être capable de coacher en utilisant différents outils et différentes charges. »

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