On n’arrête plus le Magic !

Après quatre victoires de suite à domicile, le Magic passait un teste grandeur nature cette nuit avec un déplacement à Boston. Avant la rencontre, le bilan des coéquipiers à Paolo Banchero à l’extérieur était d’une victoire en douze matches ! Autant dire que les Celtics partaient largement favoris, et pourtant, le miracle a eu lieu. Après avoir pris les commandes à la fin du 1er quart-temps, les jeunes du Magic ont tenu bon jusqu’au bout pour s’imposer 117-109.

« Je suis tellement fier de ces gars » réagit Jamahl Mosley. « Je ne cesse de le répéter : notre staff fait un boulot phénoménal pour préparer les matches. Ils ont pris le temps d’expliquer aux joueurs ce qu’on attendait d’eux, et ils ont exécuté le plan de jeu. On parle habituellement de la définition du terme « collégial », et c’était le cas ce soir. Chaque joueur qui est entré en jeu a contribué comme il fallait. »

Cette nuit, Orlando a donc signé une 5e victoire de suite, une première depuis 2020, et comme le souligne le coach, tout le monde a contribué, à des moments différents de la raquette. Il y a eu Paolo Banchero en fin de premier quart-temps avec 10 points en quatre minutes, dont un panier au buzzer. Il y a eu les frangins Wagner au début du 3e quart-temps. Enfin, Markelle Fultz a tenu la baraque dans le « money time » avec six points de suite. On comprend mieux pourquoi le Magic possède neuf joueurs à 10 points et plus. La marque est bien répartie, et toute la rotation peut apporter son écot en attaque.

Un match pour valider la progression

« C’était le genre de match où on se disait que ce serait inespéré ou que si nous gagnions ce match, cela nous mettrait en valeur sur le plan collectif, car nous restions sur une série de quatre victoires consécutives, mais toutes à domicile » rapporte Banchero. « Nous n’avions gagné qu’un seul match à l’extérieur cette année, et on on pensait que ce serait le match idéal pour nous prouver que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes fiers de nous. »

Autour de Mo Bamba, décisif en sortie de banc, la défense s’est clairement améliorée au fil des semaines, et cette nuit, le plan de jeu était de maîtriser la peinture avec un cinq de grande taille.

« Je suis tellement fier que les joueurs aient exécuté ce qu’on leur avait demandé » répète Mosley. « Faire en sorte de protéger la raquette, de prendre les rebonds… Evidemment, on peut faire mieux en défendant sans faire de fautes, mais nous sommes très fiers de ce que les gars ont fait en s’en tenant au plan de jeu. »

Quelques chiffres pour illustrer cette sortie réussie : les 53 rebonds (contre 38 aux Celtics) ; les 15 rebonds offensifs, transformés en 20 points sur les secondes chances ; le 13-2 pour attaquer la deuxième mi-temps.

« Tôt dans la saison, on a vécu ce genre d’expériences, et les gars étaient là. Ils les ont vécues et ils ont compris qu’un match durait 48 minutes » conclut Mosley. « C’est un sport de séries. Les Celtics ont fait un « run » dans le 3e quart-temps, et nos gars ont compris qu’ils devaient maintenir le cap, continuer à communiquer entre eux et s’en tenir à nos principes. »