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Pour Jeremy Lin, Stephen Curry a été maltraité durant sa deuxième année

NBA – Keith Smart était alors à la tête des Warriors durant cette saison 2010-2011, où Jeremy Lin disputait sa saison rookie.

Steve KerrStephen Curry : les deux hommes seront éternellement associés à leur exceptionnelle réussite commune et à la dynastie des Warriors. La force de leur binôme éclipse depuis des années le fait que le meneur a connu trois autres coaches auparavant en NBA. Mark Jackson, le prédécesseur de l’ancien champion des Bulls, Don Nelson, avec qui Curry a fait ses premiers pas, ainsi que, entre ces deux-là, Keith Smart.

Ce dernier, Jeremy Lin ne l’a pas du tout oublié. L’ancien pensionnaire de Harvard était dans son année rookie lors de cette saison 2010-2011, quand Smart, ancien assistant de Nelson, prenait les commandes d’une équipe encore dominée statistiquement par Monta Ellis.

Barré par… Acie Law

Le joueur non-drafté a ainsi été témoin du rapport compliqué entre le coach et son prometteur meneur de jeu. « Notre coach de l’époque ne croyait pas beaucoup en Steph et le mettait beaucoup sur le banc, s’en prenait à lui, lui criait beaucoup dessus et était vraiment dur avec lui. Il était presque devenu normal qu’à chaque quatrième quart-temps, il serait sur le banc pour un certain temps », énumère aujourd’hui Jeremy Lin.

À la mi-mars de cette année 2011, Keith Smart commence à être sérieusement décrié pour ses choix de rotation. Le coach ne fait pas confiance à Stephen Curry, et à son association avec Monta Ellis, alors que les nouveaux propriétaires ont érigé le meneur en tant qu’élément principal de la reconstruction du club. Lors d’un déplacement à San Antonio, la coupe est pleine : un certain Acie Law est davantage mobilisé que le titulaire du poste…

Ce choix va marquer le futur MVP des années durant. « Je n’ai même pas joué dans le quatrième quart-temps durant ma deuxième année. Bravo à coach Smart. Acie Law a été devant moi dans des moments décisifs », ironisait-il ainsi en 2017. Plus récemment encore, en référence aux difficultés de son pivot James Wiseman, il lâchait : « J’avais l’habitude d’être mis sur le banc pour Acie Law. »

Keith Smart remercié

Jeremy Lin considère qu’une telle expérience « aurait ébranlé n’importe quel joueur à un certain degré et même si sa confiance vacillait un peu, il avait la conviction très profonde qu’il était un grand joueur et qu’il le deviendrait. Et que la façon dont les choses se déroulaient à ce moment-là n’était pas la façon dont elles allaient se dérouler par la suite. »

Son ancien coéquipier, qui ne cache pas qu’il ne l’imaginait pas devenir aussi bon, n’a jamais compris pourquoi « Baby Face » avait été traité de la sorte. « Aussi mal qu’il ait été traité, il tournait quand même à 18 ou 19 points de moyenne. Je me suis dit : ‘Imaginez quand ce gars aura quelques années d’expérience de plus, et qu’il aura vraiment les rênes de la franchise, ce qu’il sera capable de faire .’ »

Plus besoin de l’imaginer aujourd’hui car la suite va lui donner raison. À l’issue de cette saison-là (36 victoires – 46 défaites), Keith Smart est logiquement remercié (tout comme Acie Law d’ailleurs qu’on ne reverra jamais en NBA…) et va « rebondir » chez les Kings. Et quelques mois plus tard, Monta Ellis est transféré pour faire de la place au meneur et commencer, les années suivantes, l’écriture de l’histoire.

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