Le Texas a mis en application plus de 600 nouvelles lois à partir du 1er septembre. Au niveau national, c’est celle contre l’avortement qui a provoqué le plus de réactions, le « Lone Star State » ayant en effet restreint ce droit au maximum, tout en permettant à ses citoyens de dénoncer, en échange d’une prime, les personnes aidant des femmes à interrompre leur grossesse après le délai légal.
Mais au milieu de ces 600 lois, il y en avait une destinée à Mark Cuban. En effet, elle spécifie « qu’une entité gouvernementale ne peut conclure un accord financier avec une équipe de sport professionnel, à moins que l’équipe n’accepte de jouer l’hymne national au début des matchs à domicile ».
Cette proposition, portée par le lieutenant-gouverneur de l’Etat, Dan Patrick, est une référence très claire aux Mavericks, qui avait un temps arrêté de jouer « The Star-Spangled Banner » avant leurs matchs à Dallas.
Mark Cuban avait alors expliqué qu’il souhaitait trouver d’autres moyens d’honorer les États-Unis, avant d’être assez vite rappelé à l’ordre par la NBA, qui ne souhaitait pas rentrer dans une nouvelle « guerre culturelle » avec les autorités texanes. Avec cette loi, le propriétaire de Dallas aura bien du mal à effacer l’hymne américain, puisqu’il pourrait être obligé de rembourser des millions de dollars d’aides publiques s’il s’y essaye.