Touché à un œil face aux Celtics, Jimmy Butler est bel et bien présent face à son ancienne équipe, et la star du Heat porte son équipe dans ce premier acte. C’est simple, tous les ballons passent dans ses mains et il score comme bon lui semble. Le pauvre Danny Green ne peut rien faire. Tir à 3-points, pénétrations ou jeu dos au panier, l’arrière/ailier est en mode playoffs et le Heat domine outrageusement.
Les Sixers n’ont pas de solution en attaque. Joel Embiid a beau être trouvé poste bas, Bam Adebayo et la défense du Heat le gèrent à la perfection. À l’exception de Tobias Harris, aucun Sixer ne parvient à exister en attaque.
Trop statiques, les choix de tirs sont mauvais et ça manque clairement d’énergie. Et défensivement, les hommes de Doc Rivers sont en dessous de tout et en retard sur chaque rotation. Face à une telle équipe, cela ne pardonne pas et l’écart est déjà conséquent après 12 minutes (38-22).
Joel Embiid étouffé
Frustrés, les Sixers s’agacent. Embiid et Ariza récoltent une faute technique après un accrochage, puis Haslem et Dwight Howard se frictionnent aussi et le vétéran du Heat se fait exclure.
Deux incidents qui ne réveillent en rien les Sixers. Ils continuent à buter sur une énorme défense floridienne. Erik Spoelstra est un stratège, et sa défense de zone ainsi que les prises à deux sur chaque ballon mis poste bas posent des problèmes insolubles à Doc Rivers.
Obligé de quitter la raquette pour toucher la balle, Joel Embiid n’est pas la menace habituelle côté Philadelphie et c’est tout le collectif qui doute. À l’inverse c’est un régal côté Heat. Tyler Herro prend ses tirs de loin et chaque joueur qui pose ses pieds sur le terrain montre de belles choses (53-31). Une première période à oublier pour Philadelphie qui va devoir montrer autre chose en seconde période et notamment Joel Embiid, transparent (60-41).
La masterclass du Heat
Au retour des vestiaires, on constate que les Sixers semblent mettre un peu plus d’intensité. Mais il en faut plus pour faire vaciller cette équipe de Miami. On attend le réveil de Joel Embiid mais il n’y est pas.
Vraisemblablement pas à 100%, le Camerounais souffre des deux côtés du terrain face à Bam Adebayo. Très bon défenseur, et facilitateur de jeu en attaque, l’intérieur du Heat n’hésite pas à jouer Joel Embiid face au cercle et il lui fait très mal. Malgré les tirs à 3-points de Green et Curry, Philly est encore distancé (82-58).
Après s’être chauffé avec Haslem, Howard joue des coudes avec Dedmon, mais ça ne change rien… Le Heat est supérieur, et sa défense de zone asphyxie complètement les Sixers. Agressés constamment et inefficaces face aux prises à deux, les leaders de la conférence Est attaquent le dernier quart-temps avec 22 points de retard (89-67).
Le dernier acte permet à Doc Rivers de voir ses jeunes joueurs tenter de réduire l’écart. Côté Heat, Erik Spoelstra continue de donner du temps de jeu à ses cadres. Le match a perdu en intensité et le Heat gère son avance. La paire Milton-Maxey montre des choses intéressantes, mais Miami a réussi une très grande performance (106-94), et on se dit que personne ne voudra affronter les finalistes 2020 au premier tour des playoffs…
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.