Durant le Game 4 face à Dallas, Doc Rivers a répété à plusieurs reprises à ses joueurs de « revenir émotionnellement » dans le match. Pour le coach, ses troupes se sont ainsi laissées porter par la rencontre.
« Honnêtement, je pense qu’on a été d’une grande fragilité émotionnelle ce soir », explique le technicien. « Si je savais pourquoi, je serais Sigmund Freud. Au bout du compte, on est à +20, et on prend des fautes techniques. Ce sont des indications. Depuis le début, et je le dis depuis trois matchs, on est bien meilleurs que ce qu’on affiche sur le terrain. Il faut rendre hommage à Dallas. Ils n’avaient pas Porzingis mais ils jouent. Ensemble. »
La différence d’enthousiasme et de cohésion entre les deux formations est claire, entre un groupe de Dallas en déficit de talent, et qui doit faire avec des blessures, mais soudé, et une équipe des Clippers qui déborde à tous les postes, mais dont les membres jouent davantage les uns à côté des autres qu’ensemble.
« On peut voir la différence d’état d’esprit », ne peut que constater Doc Rivers. « Ils font une série, et toute leur équipe est enthousiaste. Ils font une série, et on s’effondre. Ça dépend de nous, et de moi également. »
Ses intérieurs malmenés sur le pick-and-roll par Luka Doncic, Doc Rivers a décidé de jouer petit en fin de match, afin de tout « switcher » et limiter au maximum les intervalles à attaquer pour le Slovène. Ça a ralenti le MVP de la nuit, même si ce dernier a quand même réussi à trouver des solutions à 3-points dans le « money time ».
« Il faut qu’on joue mieux », conclut le coach. « Défensivement, et alors qu’ils n’ont pas Porzingis, ils marquent 135 points, alors qu’on est censé être une équipe défensive de premier plan. Actuellement, ce n’est pas le cas. Ils nous regardent droit dans les yeux, et ils nous battent sur le dribble. »