De ce qui ressort des discussions autour de la reprise de la saison, la NBA pourrait donner, le 1er juin prochain, le feu vert aux 30 franchises pour rapatrier leurs joueurs – du moins, ceux qui n’ont pas déjà recommencé à travailler individuellement dans les centres d’entraînement.
Une date qui pourrait sonner le coup d’envoi d’un « mini training camp », avant de rassembler tout le monde dans « une bulle » pour reprendre à la mi-juillet.
Problème : certaines villes vivent encore dans un régime strict de confinement et les clubs qui s’y trouvent ne veulent pas mettre en quarantaine les joueurs qu’elles rapatrient pour ce camp d’entraînement, en sachant qu’elles devront le faire une deuxième fois en arrivant dans la « bulle ».
Quel intérêt pour les équipes du bas de tableau ?
ESPN rapporte ainsi que Boston, Toronto ou encore Brooklyn ont demandé à la NBA l’autorisation de zapper ce training camp pour se rejoindre directement sur le lieu de reprise de la saison. La ligue leur a répondu qu’elle allait essayer de trouver une solution afin qu’ils puissent y aller avant les autres pour s’y entraîner.
Comme notamment pour Kyle Lowry, qui se maintient en forme à Philadelphie et devrait s’isoler pendant deux semaines s’il retournait à Toronto, puis à nouveau deux semaines à Orlando ou Las Vegas. La remise à niveau est déjà assez compliquée et intense pour éviter d’imposer aux joueurs de s’isoler de nouveaux plusieurs semaines.
D’ailleurs, tout le monde s’interroge sur l’utilité, pour les équipes de bas de tableau, de s’entraîner à fond et de prendre des risques pour finalement disputer une poignée de rencontres. C’est pourquoi plusieurs dirigeants pensent que la NBA ne ramènera pas les 30 franchises dans sa bulle. Celles qui n’ont plus rien à jouer accepteraient volontiers de garder leur place et ce que ça implique pour la « lottery ».
Reste à contenter les diffuseurs, à qui on a présenté un calendrier de 70 matchs avant le début des playoffs…