Les Rockets n’ont aucunement l’intention d’imiter leurs voisins, les Spurs, qui viennent de mettre en vente une partie de leur capital. Malgré les pertes de revenus qui s’annoncent colossaux à cause de la suspension du championnat, Tilman Fertitta assure aujourd’hui à The Athletic que sa franchise reste suffisamment stable pour ne pas devoir ouvrir son capital.
Alors non, la vente de la franchise n’est absolument pas dans les plans du propriétaire : « Les Rockets ne seront jamais vendus, à moins que le monde entier ne s’écroule. Dans ce cas, ça n’aurait plus d’importance, d’accord ? Si jamais j’en venais à vendre les Rockets, ce serait parce que nous n’existerions plus en tant que pays de droit. Ce serait l’anarchie dans la rue, et à ce moment-là, il n’y aurait plus d’acheteurs. »
On rappelle que le multimilliardaire, dans le Top 50 des Américains les plus riches, a fait fortune grâce à ses chaînes de restaurants et de casinos. Deux secteurs particulièrement affectés à cause de l’épidémie de Covid-19. Tilman Fertitta a d’ailleurs dû licencier 45 000 salariés, estimant leur avoir « rendu service ».
« J’ai des liquidités pour résister très, très longtemps sans qu’aucun restaurant n’ouvre, » lâche-t-il. « Déjà ce week-end, plus de 200 restaurants vont ouvrir ainsi que presque tous mes hôtels. » Alors si le portefeuille est toujours bien rempli et que les affaires reprennent, les Rockets risquent encore moins de changer de main.
« Je n’ai pas besoin de partenaires donc je n’ai pas de partenaires. Je n’y vois tout simplement aucun intérêt. Je pense que tous les propriétaires aimeraient ne pas en avoir mais toutes les équipes ne peuvent pas le faire financièrement. J’ai la possibilité que ma famille et moi puissions posséder cette équipe à 100%, il n’y a aucune raison que ça change. »