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Les Grizzlies en accéléré

La fin du « Grit & Grind » devait plonger les Grizzlies dans les tréfonds de la NBA. Au lieu de ça, Ja Morant et sa bande surprennent tout le monde et sont virtuellement en playoffs.

On leur promettait une des dernières places de l’Ouest, voire de NBA, suite à la fin du « Grit & Grind » et aux départs de Marc Gasol et Mike Conley. Et leur début de saison, avec 6 victoires en 22 matchs, semblait le confirmer.

Sauf que depuis le 8 décembre, les Grizzlies ont trouvé la bonne carburation, avec 18 victoires en 26 matchs pour retrouver désormais l’équilibre (24 victoires – 24 défaites). Et quelques succès de choix comme contre le Heat, les Clippers, les Spurs, les Rockets ou encore dernièrement les Nuggets. L’équipe de Taylor Jenkins joue ainsi très vite pour profiter de sa jeunesse et de la fougue d’un Ja Morant spectaculaire et brillant à la baguette.

« Nous sommes en avance sur le calendrier dans la cohésion, par rapport à un jeune groupe avec tant de nouveaux visages »

Mais il y a un autre joueur qui brille particulièrement dans la période : Dillon Brooks. Après une dernière saison gâchée par les blessures au genou et à l’orteil, le Canadien a repris sa marche en avant, s’affichant comme le meilleur marqueur de Memphis sur la bonne période du club, avec 19 points à 43% de réussite de loin.

Avec le trio Jaren Jackson Jr – Jonas Valanciunas – Brandon Clarke à l’intérieur, mais aussi les soldats De’Anthony Melton, Jae Crowder et Tyus Jones, l’équipe du Tennessee a donc pris la 8e place de sa conférence en main.

L’écart n’est pas énorme avec les Spurs et les Blazers (3 victoires), les Suns (4 victoires) ou les Pelicans (5 victoires) et la bataille risque de faire rage pendant encore longtemps, mais il était bien difficile d’imaginer les Grizzlies devant ces équipes en début de saison, et Dillon Brooks apprécie le bruit que fait son club.

« Nous sommes en train de construire une culture où le groupe (de journalistes) sera composé de beaucoup de gens et où on pourra à peine m’entendre parler un jour », assure-t-il ainsi, alors qu’il regrette le peu de reporters présents dans les vestiaires de Memphis. « Nous avons l’ambition d’arriver au plus haut niveau. »

En attendant de voir jusqu’où ce groupe peut monter, Dillon Brooks apprécie déjà de voir l’équipe largement en avance sur les temps de passage annoncés, puisqu’on les voyait en reconstruction pendant de longues saisons.

« Nous sommes en avance sur le calendrier dans la cohésion, par rapport à un jeune groupe avec tant de nouveaux visages. La moitié des gars n’ont jamais joué ensemble. J’ai à peine joué avec Jaren (Jackson Jr). Jonas (Valanciunas) n’avait pas joué avec Jae (Crowder) et Ja (Morant) n’avait joué avec aucun d’entre nous au début de l’année. Mais c’est la marque du staff, qui a su rassembler les bons ingrédients et donner à chacun confiance dans ce qu’il fait. En fin de compte, c’est notre rythme et notre style qui créent cette alchimie ».

« Notre alchimie est là. Une fois qu’on aura progressé sur demi-terrain, on peut vraiment être une grande équipe »

Bras droit de longue date de Mike Budenholzer, Taylor Jenkins a ainsi encourager son équipe à jouer sur ses qualités, en mettant un rythme constant, grâce à la vitesse et la vista de Ja Morant.

L’an passé, les Grizzlies n’étaient ainsi que la 23e équipe sur contre-attaque, avec 16 points par match. Cette saison, ils sont à la 4e place, avec 23 points par rencontre inscrits sur jeu rapide. Le bond est encore plus spectaculaire au niveau du rythme, où l’équipe est carrément passée de la dernière place (97.2 possessions par match) à la quatrième (103.5). C’est la même recette que les Kings, l’an passé, avec De’Aaron Fox à la baguette.

« Cela fait maintenant trois ou quatre ans que nous ne sommes plus en playoffs », continue Dillon Brooks. « Il s’agit juste de trouver un moyen de trouver notre rythme, de trouver notre niche. Nous avons trouvé notre style de jeu qui nous permet d’avoir une base sur laquelle s’appuyer, et c’est avec une défense qui pousse l’attaque. Notre alchimie est là. Une fois qu’on aura progressé sur demi-terrain, on peut vraiment être une grande équipe. »

C’est peut-être le plus dur, la troupe de Sacramento n’arrivant par exemple pas cette saison à trouver un équilibre entre jeu rapide et jeu posé, comme le souhaitait Luke Walton. Mais du côté de Memphis, on se réjouit déjà de cette première étape du développement, et de cette évolution en accéléré qui surprend même les membres du club.

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