Le quatre à la suite pour les Bucks

Quand le meilleur joueur de Chicago est Daniel Gafford, qui débarque de G-League, et qui n’avait jamais inscrit le moindre point en NBA, c’est qu’il y a forcément un souci…

Pourtant, les Bulls n’ont pas démérité. En première mi-temps, c’est collectivement qu’ils répondent à un Giannis Antetokounmpo agressif. Il coupe les passes, il découpe la défense, et les dunks s’enchaînent. Les fautes offensives aussi : cinq au total ! À la pause, Milwaukee mène de quatre points (60-56) grâce à un 12-2 dans les dernières minutes, et les Bucks peuvent remercier Brook Lopez, qui rend chèvre les jeunes intérieurs des Bulls.

Milwaukee se fâche dans le money time

Après la pause, les Bucks ne parviennent pas à faire le break, et la qualité du match descend d’un cran. Des fautes, du déchet, des lancers… et Chicago y croit lorsque Coby White plante deux 3-points en 30 secondes pour donner l’avantage aux Bulls (99-98). Il reste six minutes…

Sauf que ça a le don surtout de réveiller les Bucks. Les coéquipiers d’Eric Bledsoe terminent en effet le match sur un 17-2, et Chicago peut en vouloir au duo Markkanen-LaVine qui se troue complètement dans le « money time ». Comme sur l’ensemble du match, et Milwaukee s’impose 115-101 pour une quatrième victoire de rang.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.