Interview Nassir Little : « Je dois apprendre à gérer mon impact physique »

Limité à trois minutes face au Maccabi Haïfa, Nassir Little s’est fait une petite frayeur pour ses premiers pas au Moda Center. Le rookie sorti de North Carolina a subi une petite entorse à la cheville gauche. Une petite alerte qui a suffi à nous amener vers le vestiaire du rookie de Rip City, avec qui on n’avait pas encore discuté.

Nassir, vous n’avez pu disputer que trois minutes face au Maccabi, comment va votre cheville gauche ?

Ma cheville va bien, c’est juste une petite entorse. Rien de grave, ça me prendra quelques jours. On n’a même pas eu à faire de radios. Jouer samedi [contre Phoenix] ? Non, je ne pense pas mais je devrais de nouveau être sur pied la semaine prochaine.

Est-ce une déception de ne pas pouvoir tenir sa place, surtout quand le coach vient de nous confier qu’il comptait vous faire jouer autour de 20 minutes ?

Oui, c’est décevant, bien sûr. Mais je vais avoir une longue carrière, j’en suis confiant, et j’aurai beaucoup d’autres matchs à jouer à l’avenir.

Avez-vous un joueur en particulier qui joue le rôle de mentor pour vous ?

Tout le monde. On a un très bon groupe de vétérans et tout le monde me donne des petites pépites [rires]. Des petits détails qui vont m’aider au fur et à mesure de ma carrière. J’en suis reconnaissant.

Quel est le plus difficile dans votre apprentissage de la Grande Ligue ?

Je ne dirais pas que c’est super dur, mais l’aspect sur lequel je dois encore m’adapter, c’est l’aspect physique du jeu en général. En même temps, je sais que j’ai la force nécessaire pour pouvoir y arriver. Il faut simplement que j’apprenne à bien gérer mon impact physique : être dur au contact sans être trop dur mais aussi être suffisamment physique pour être dominant.

Coach Stotts vantait également votre éthique de travail, comment cela se traduit-il pour vous ?

Oui, j’essaie de me concentrer à fond. Je veux être le plus attentif possible lors des entraînements et je fais aussi du tir après les entraînements. Ce sont les petites choses comme ça du quotidien qui font que tu progresses tous les jours.

Propos recueillis à Portland