La comparaison tombe comme une évidence tant les deux hommes sont des amoureux du dribble. Toujours en activité, même s’il n’a toujours pas de club pour la saison à venir, Jamal Crawford s’est exprimé sur sa plus grande source d’inspiration « playground ». Et c’est le nom de Rafer Alston, alias « Skip to my Lou », qui est ressorti.
Ce dernier, avant de connaître une belle carrière NBA de 11 saisons (Bucks, Raptors, Heat, Rockets, Magic et Nets), a la particularité de s’être d’abord fait un nom dans la rue. Et notamment d’avoir participé à la mixtape AND1. « Peu importe où j’allais, je prenais cette mixtape avec moi », raconte Jamal Crawford. « Je l’amenais chez les amis. C’était une inspiration avant d’aller sur le terrain. J’étais hypnotisé ».
C’est dire l’influence de Rafer Alston, de quatre ans son aîné ! « Il était tellement bon, je n’en revenais pas », poursuit le 6e homme, qui dit avoir repris et revisité des moves de son homologue. « À cette époque, il y avait toujours ces guéguerres autour des joueurs de rues qui étaient tellement bons mais n’allaient pas plus loin ».
Le contraire de Rafer Alston donc, qui lui, a pu percer dans la grande ligue. « Mais lui, c’était le gars que tu voyais grandir et qui était capable de faire la transition. Donc je me suis dit ‘S’il peut le faire…’ Ça m’a inspiré en quelque sorte d’être en mesure de garder mon style de jeu. Et je savais que je pourrai aller quelque part avec ».
Et c’est ainsi qu’avec son talent et sa réputation de gros dribbleur, Jamal Crawford est toujours dans la grande ligue après près de 20 ans de carrière.