Prolonger l’aventure avec une équipe dont l’avenir dans la conférence Est s’annonce nuageux ? D’aucuns jugent cette issue peu probable pour Bradley Beal avec les Wizards. Son coéquipier John Wall pense au contraire que l’arrière va imiter ce qu’il avait fait la saison passée : jouer la carte de la prolongation, avec trois saisons de plus pour 111 millions de dollars.
« Brad est intelligent », démarre le meneur sur NBC Sports qui pourrait manquer l’intégralité de la saison à venir. « Il va prendre la meilleure décision pour lui et pour la franchise. Il apprécie D.C., il a gagné le trophée Community Assist (ndlr : récompense les joueurs les plus généreux et actifs auprès de leurs communautés locales) pour tout ce qu’il a fait ici. Et il adore jouer avec moi. »
Et cela, même si les deux hommes ont régulièrement dû éteindre les rumeurs d’une potentielle mésentente entre eux. John Wall assure en tout cas qu’il n’interviendra pas pour conseiller son coéquipier.
Attendre une année de plus ?
Car outre la dimension collective, l’enjeu contractuel pur est également à prendre en compte : s’il ne prolongeait pas avant le 21 octobre et qu’il s’invite dans une « All-NBA Team » à l’issue de la saison, il pourrait voir ses émoluments augmenter considérablement avec une autre prolongation.
« Au final, tu ne sais jamais », juge John Wall. « Tu peux signer une prolongation, comme je l’ai fait, et puis une blessure peut survenir ou autre chose des années plus tard. Il est parfois bon de miser sur soi, parfois non. J’aurais pu ne pas signer, attendre un an de plus et essayer d’être à nouveau en « All-NBA ». C’est très compliqué car vous avez peut-être sept gars assurés d’en être chaque année. Donc je me disais : ‘S’ils m’offrent cette prolongation, je vais la signer’. »