George Hill, le facteur Xpérience des Bucks

Kyle Korver à Utah, Rodney Hood à Portland et George Hill à Milwaukee. Les anciens Cavaliers ont plutôt réussi depuis leur départ de Cleveland, et aux Bucks, on est bien content de pouvoir compter sur un meneur d’expérience comme George Hill. Habitué des joutes de fin de saison, sa centaine de matchs de playoffs est précieuse, et pas uniquement comme mentor. Face aux Celtics, il tourne à 13.3 points de moyenne à 61% aux tirs, 50% à 3-points, et il n’a pas perdu le moindre ballon !

« Il est si costaud, et il apporte un tel sang-froid à chaque match » estime Brook Lopez. « On sait qu’il a joué tellement de matchs énormes. On peut toujours s’appuyer sur lui. Il parle tout le temps, rassemble les gars, nous réunit dans les rassemblements, parle dans les temps-morts. Il nous tire vers le haut. »

Comme Pat Connaughton, George Hill profite bien sûr de l’absence de Malcolm Brogdon, mais il est aussi précieux pour épauler un Eric Bledsoe en difficulté. Ce fut notamment le cas dans le Game 3 avec ses 21 points en 29 minutes alors que le titulaire était touché par les fautes.

Mike Budenholzer le connaît très bien

« C’est mon gars ! » lance Eric Bledsoe au Milwaukee Journal Sentinel. « Je suis toujours fier de lui. Il entre, comble les manques… Malcolm Brogdon n’est pas là, et il joue incroyablement bien. C’est un vétéran en NBA. Il sait ce qu’il faut faire. Il a joué pour le titre… Il est allé en finale de la conférence Est. Ce qu’il fait n’est pas surprenant. »

Le moins surpris, c’est sans doute Mike Budenholzer. Il l’a connu aux Spurs pendant trois ans, et il n’est pas étranger à sa venue aux Bucks. « Quand on joue à l’extérieur, dans cette ambiance, c’est le moment où les coaches et les dirigeants expliquent qu’ils ont besoin de joueurs qui en ont l’expérience, qui ont déjà vécu ça et qui savent ce qu’il faut faire » explique le coach de Milwaukee. « La performance de George Hill dans le troisième match en est le parfait exemple. »

Pour l’intéressé, qui préfère rester dans l’ombre, l’objectif est simple : aider l’équipe à gagner, et peu importe les moyens. « J’entre sur le terrain et j’essaie de faire mon boulot du mieux possible. S’il faut défendre le plus dur possible ou s’il faut marquer des points, je le ferai. Peu importe le nombre de points que je marque ou ce que je fais, je veux simplement gagner. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.