Washington : signes extérieurs de faiblesse

En 1992-1993, Dallas avait débuté la saison par 29 défaites consécutives à l’extérieur. Le genre de record qu’aucune franchise ne veut garder bien longtemps. Presque vingt ans, c’est déjà une éternité. Rick Carlisle ne pensait sûrement pas à ça en pétant un câble sur ses joueurs lors d’un temps-mort en deuxième quart-temps. Mais le coup de gueule a eu son impact et ses Mavs enchaînent une cinquième victoire de rang sur les Wizards.
Washington en est désormais à 24 revers de suite loin de D.C. Jason Kidd frôle le triple-double dans son duel face à John Wall (17 pts, 10 rbds).

Une fois de plus, Washington est trahi par sa défense.

« J’étais vraiment furieux. Je n’avais jamais été aussi fou après eux toute cette saison. On jouait une parodie de basket et ils savaient très bien. »

Rick Carlisle est un coach rigoureux et perfectionniste. Alors quand il voit ses troupes prendre 12 points dans les dents par les Wizards en début de deuxième quart-temps, il demande un temps mort et lâche ses nerfs.

« Il avait raison, mentalement on était dans le faux et on manquait de concentration », confirme Tysan Chandler, encore énorme lundi soir (18 pts, 18 rbds).

La gronde a les effets escomptés: 10-4 pour terminer la mi-temps et Dallas comblera son débours pour rentrer aux vestiaires devant (50-49). Un 14-4 mené de main de maître par Kidd consolide la main mise des Texans, en troisième quart-temps. Le phalanstère du chat sauvage John Wall reviendra à -4 dans le money-time mais Nowitzki (24 pts) et surtout Kidd, MVP de la rencontre, rassureront Mark Cuban devant ses invités spéciaux, des joueurs des Steelers (dont il est fan absolu étant natif de Pittsburgh). D.C est passé tout près, comme à OKC (revers en double prolongation).

« On se rapproche« , positive Wall. « Il reste encore un match, on doit apprendre à mieux exécuter les systèmes sur les possessions importantes. Et a tuer le match quand on le peut ».