Gregg Popovich, Nikola Jokic, DeMarcus Cousins : la soirée des expulsions

Que ce soit Gregg Popovich qui pique une grosse colère contre les arbitres, Nikola Jokic qui se fait sanctionner car il se plaint trop, ou DeMarcus Cousins qui met un coup de vice, aucune de ce situations n’est très étonnante. Mais les planètes se sont alignées en NBA et elles se sont toutes produites en même temps la nuit dernière, avec trois expulsions à la clé.

À l’origine du coup de sang de « Pop », un premier coup de sifflet litigieux avec un De’Aron Fox qui saute sur les épaules d’un Derrick White qui semble faire un écran en mouvement pour le tir de son coéquipier Bryn Forbes.

Une faute offensive est sifflée, ce qui ne ravit personne à San Antonio. Gregg Popovich explose quelques secondes plus tard quand les officiels donnent la remise en jeu aux Kings alors que c’est Harrison Barnes qui touche le ballon en dernier. L’entraîneur est retenu par ses assistants et ses joueurs avant de filer aux vestiaires, et les Spurs perdront le match derrière.

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Nikola Jokic aussi a eu besoin d’être guidé vers la sortie après s’en être, lui aussi, pris aux arbitres, car ils n’ont pas vu Bobby Portis faire une faute intentionnelle au moment de sa montée au cercle. Même résultat : une expulsion et une défaite.

« Il ne peut pas être expulsé » estime son entraîneur Mike Malone, qui semble autant regretter le traitement de son pivot par les arbitres que le manque de retenu de ce dernier. « Je m’en fiche de savoir ce qu’ils lui ont fait, à quel point les arbitres étaient mauvais. Faute ou pas, ça n’a pas d’importance. Il a trop de valeur pour notre équipe, il ne peut pas être expulsé.

« Je sais que je n’aurais jamais tous les coups de sifflet, a réagi de son côté le principal intéressé, mais au moins ceux qui sont évidents (…) Je lui ai dit « James (Capers), il m’a tapé la tête avec ses deux mains. » Est-ce que j’ai mal parlé ? Il m’a donné une technique. J’ai répondu, il a dit : « Tu en veux une autre ? » J’ai dit que je m’en fichais, et il me l’a donnée. »

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C’est un peu différent pour DeMarcus Cousins : ce n’est pas pour ses complaintes que l’intérieur des Warriors s’est fait expulser, mais pour un coup au visage de Willy Hernangomez. Un geste d’humeur sanctionné par une faute flagrante de niveau 2, inopportun vu la situation et la déculottée qu’étaient en train d’infliger les Dubs aux Hornets. L’explication de Boogie à cette décision des hommes en gris ? « C’est parce que c’est moi, c’est la meilleure façon de le résumer. »

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