Partout où il passe, Dirk Nowitzki est magnifiquement accueilli par le public et les adversaires. Mais la rencontre face aux Warriors, la nuit dernière, n’était pas comme les autres. Steve Nash était là, et il lancé une standing ovation pendant qu’une vidéo hommage était diffusée sur les écrans de la salle…
« C’est touchant et c’est génial d’avoir quelque chose comme ça dans une salle adverse, mais c’est aussi un grand souvenir pour eux et pas uniquement pour moi » rappelle-t-il à propos de ses colères dans le vestiaire après les défaites en playoffs en 2007. « Je ne peux rien y faire, mais je dois le savourer. Cela fait partie de ma carrière, de mon histoire. J’ai toujours expliqué que sans ces défaites en 2006 (en Finals face au Heat) et 2007, je ne serais pas devenu le joueur que j’étais en 2011 pour aller au bout. Cela fait partie de mon parcours. C’était brutal et difficile de vivre ça mais ça m’a fait grandir. »
Auteur d’un début de match incroyable pour finir avec 21 points (à 8/14 au tir dont 5/8 derrière la ligne à 3-points), Dirk Nowitzki a placé les Mavericks sur les bons rails d’une victoire historique : +35 !
Douze ans que les Warriors n’avaient pas pris une telle fessée, et c’est tout simplement la plus large défaite de l’ère Steve Kerr.
Un joueur qui fait l’unanimité
« Je ne dirais pas que c’était du grand Dirk mais je me sentais bien à l’échauffement » confiera-t-il à propos de son début de match. « Le premier système était pour moi, et je savais que s’il y avait une ouverture, ça rentrerait, et ça a été le cas. C’est toujours une salle plaisante. Que l’équipe soit bonne ou mauvaise, le public les a toujours soutenus de manière phénoménale et on joue toujours dans une ambiance plaisante. Malheureusement, je me souviendrais toujours de cette salle lors de ma saison de MVP (ndlr : l’élimination en playoffs), mais j’y ai aussi vécu beaucoup de grands moments. Mon premier panier était dans cette salle, et elle va me manquer. »
Pour Steve Kerr, l’Allemand fait partie des rares joueurs qui font l’unanimité, et la réaction du public adverse est normale. « Dirk fait partie de ces gars que tout le monde adore. Je ne crois pas que vous trouverez quelqu’un qui n’aime pas Dirk, non seulement parce que c’est un grand joueur, mais aussi par sa manière d’être et son sens de l’humour. Il aime le basket, il aime jouer. On ne joue pas 21 ans sans aimer ce sport. »