New Orleans tout proche du hold-up à San Antonio

C’est désormais une tradition avec les Spurs, et c’est la deuxième fois de la semaine : une chauve-souris égaye le début de la rencontre après trois minutes de jeu. Une fois évacuée, San Antonio prend le meilleur sur des Pelicans particulièrement diminués, sans Elfrid Payton, Nikola Mirotic, E’Twaun Moore et bien sûr Anthony Davis. Derrick White répartit les ticket -shoot de manière exemplaire, Bryn Forbes et Rudy Gay frappent de loin et voilà les Texans à 11 longueurs d’avance. De l’autre côté, les Pelicans souffrent sans créateur en dehors de Jrue Holiday et les ballons ne parviennent même pas à Jahlil Okafor. Etouffés, New Orleans semblent déjà perdus (35-24).

Une chauve-souris et des Spurs foudroyants

Heureusement pour le suspense et le public, les Pelicans retrouvent un semblant d’identité grâce à Frank Jackson et Ian Clark en mesure de répondre à un Marco Belinelli, très en réussite. Dans la raquette, LaMarcus Aldridge et Okafor se livrent une bataille intense et New Orleans s’accroche jusqu’à revenir d’un écart de quatorze longueurs pour rester dans la rencontre (55-48). Cependant, les Spurs sont dans leur match et insistent au meilleur moment, juste avant la pause, avec Aldridge au rebond offensif et Gay qui vole un ballon à Holiday pour lancer une banderille derrière l’arc (63-50).

San Antonio maîtrise et ne laisse aucune chance aux Pelicans, complètement annihilés. Après six minutes de jeu, les joueurs d’Alvin Gentry concèdent 21 points d’écart sur un nouveau panier de DeMar DeRozan (75-54). Néanmoins, les efforts de Cheick Diallo et de Darius Miller finissent par payer et permettent à la Nouvelle-Orléans de rester dans le match, également aidés par Jackson. Cela n’empêche pas Patty Mills et Pau Gasol de répondre à chaque panier et conserver une avance confortable (94-78).

Ian Clark oblige Gregg Popovich à rappeler ses cadres

A douze minutes de la conclusion, le match semble prendre des tournures de garbage time ennuyeux, comme souvent lors des matchs d’hiver de saison régulière. A six minutes de la conclusion, San Antonio a toujours vingt points d’avance, ce qui incite Gregg Popovich à lancer son banc…

Mais les remplaçants texans perdent complètement pied face à des joueurs bien déterminés à se faire un nom en NBA. Le plus aguerri des Pelicans sur le terrain à ce moment, Clark prend feu et enchaîne les 3-points, aidé par Jackson. Il reste quarante-cinq secondes sur l’horloge et les Pelicans sont à seulement cinq points de San Antonio (111-106).

Pire, Patty Mills perd la gonfle et permet aux hôtes de revenir à une possession (111-108). Forcément, Gregg Popovich renvoie ses cadres sur le terrain, Tim Frazier rate le 3-points de l’égalisation et DeMar DeRozan conclut sur la ligne. Les Spurs se sont fait peur mais l’essentiel est là : une 5e victoire de suite pour s’accrocher à cette 5e place.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.