Les Nets résistent à un monstrueux Anthony Davis

Totalement dépassés pendant plus de 40 minutes, les Pelicans ont montré du caractère dans une fin de match complètement folle. Mais c’était trop tard car les coéquipiers d’Anthony Davis (34 pts, 26 rbds) se sont longtemps fait marcher dessus par une très belle équipe de Brooklyn, finalement vainqueur 126-121. Le travail mis en place par Kenny Atkinson est superbe et les Nets ont montré une nouvelle fois qu’ils avaient le potentiel pour jouer les playoffs. Avec 7 joueurs à plus de 10 points, Brooklyn brille en équipe. Tout l’inverse des Pelicans…

Des défenses au repos…

De part et d’autre, défendre n’est pas le leitmotiv dans ce début de rencontre et c’est tant mieux pour le spectacle. Car offensivement, les séquences de jeu proposées par les Pelicans et les Nets sont plutôt intéressantes. New Orleans insiste poste bas avec Julius Randle et Anthony Davis alors que pour Brooklyn, Joe Harris et Jared Dudley dominent sur les postes extérieurs (21-18). La rentrée de Spencer Dinwiddie est très bénéfique pour les Nets. Le drive puis le tir en première intention du 6e homme de luxe permettent à Brooklyn de prendre les commandes de ce match (25-21).

La sortie d’Anthony Davis pour deux fautes pénalise les Pelicans qui ont de plus en plus de mal à trouver de bons tirs en attaque. Défensivement, les hommes d’Alvin Gentry sont dépassés par la vitesse d’exécution de leurs adversaires. D’Angelo Russell distribue les caviars mais n’oublie pas de scorer quand il est seul derrière la ligne à 3-points (30-25). Ed Davis claque un dunk en transition puis Shabazz Napier au buzzer à 3-points donnent 10 points d’avance aux Nets (39-29).

Récital offensif des Nets

Brooklyn joue avec beaucoup de confiance et Kenny Atkinson peut être fier de la prestation de ses hommes. Collectivement, ils dominent très facilement des joueurs de la Nouvelle Orléans incapables de se faire trois passes en attaque. Servi par Russell, Carroll prend feu à 3-points, et les Pelicans encaissent un terrible 14-3 en trois minutes (53-33). Les temps-morts d’Alvin Gentry ne changent pas grand-chose. D’un tir à 3-points suivi de trois lancers, Dinwiddie maintient l’avance (68-44).

Vexés, les Pelicans semblent vouloir montrer autre chose dans cette fin de première période. Défensivement, il y a un peu plus d’envie de la part des coéquipiers de Davis. E’Twaun Moore trouve la mire à 3-points et Jrue Holiday d’un drive ramène son équipe à 10 points (68-58). New Orleans est sur un 14-0, mais les Nets remettent un coup de collier pour atteindre la pause avec 15 points d’avance (73-58).

La mi-temps n’a en rien changé la physionomie du match puisque Harris et Dudley ont toujours la main chaude à 3-points côté Nets. Pour les Pelicans, c’est toujours le même problème. Défensivement, ils n’y sont pas, et Russell et Harris se baladent pour reprendre plus de 20 points d’avance (88-67).

Une nouvelle fois très intéressant en attaque, Rodions Kurucs est alors coupable d’une faute flagrante sur Moore. Un fait de jeu qui réveille les Pelicans et notamment un Davis beaucoup plus agressif en attaque à l’image de ses fadeway jumper (93-79). Joie de courte durée pour les Pelicans qui retombent rapidement dans leurs travers. Le dunk de Dinwiddie à travers la défense et l’efficacité de Carroll en sortie de banc permettent à Brooklyn de terminer plutôt bien ce quart-temps et d’envisager une fin de match assez tranquille (105-87).

Anthony Davis reste un monstre

Alors que tout le monde pense que ce match est terminé quand les Nets reprennent 20 points d’avance (112-92), les Pelicans leur infligent un terrible 14-2. Derrière un Jrue Holiday retrouvé et un Anthony Davis trop fort pour ses vis-à-vis, New Orleans revient sous la barre des 10 points à 5 minutes du terme (113-106).

Le Barclays Center tremble car les Pelicans donnent tout ce qu’ils ont pour réaliser le come-back de la soirée. Payton puis Davis ramènent les Pels encore plus près à 30 secondes du terme (121-116). Mais Harris d’un lay up puis Carroll sur la ligne des lancers francs libèrent tout une salle et permettent à Brooklyn de remporter ce match (126-121).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.