Les Lakers ne sont pas guéris. Ce ne sont pas deux succès face aux Pistons et aux Suns qui permettront d’aller beaucoup mieux.
Mais ce sont tout de même deux succès de rang, et celui de cette nuit leur a permis de constater qu’ils pouvaient s’imposer même avec un tout petit Pau Gasol. Malheureux ces derniers temps, Ron Artest est le bourreau de Phoenix dans le money time.
En fait, les Lakers ont joué avec le feu. Ils nous ont habitués à cela cette saison. Ils prennent une confortable avance, puis ils se font reprendre. C’est leur spécialité, et comme en ce moment, ils ne sont pas au mieux, ça peut se transformer en défaite.
Cette nuit, ils ont donc réussi un gros premier quart-temps (+12 après 9 minutes, à 60% aux tirs) mais derrière ils encaissent un 22-10 qui réduit à néant tous leurs efforts.
Résultat, à la pause, ils sont menés (50-49).
Au retour des vestiaires, Kobe Bryant (24 pts à 9/17 aux tirs, 7 rbds, 5 pds) prend les choses en mains (8 des 10 points de son équipe), et les Lakers reprennent les devants (59-53, puis 80-73 à l’entame du money time).
Ils mènent encore de 8 points (92-84) à quelques minutes de la fin. Et puis, ils retombent dans leurs travers. Steve Nash et ses coéquipiers leur collent un 7-0 avec Vince Carter qui plante notamment un 3-points (92-91).
Mais derrière, les Lakers se reprennent. Shannon Brown met deux lancers, et surtout Kobe Bryant trouve Ron Artest dans le corner. Ron-ron, critiqué ses derniers temps, aime les Suns (remember les derniers playoffs…), et il ne se prive pas de leur coller le 3-points qui fait mal (97-91). Sur le coup, il avait 10 secondes pour préparer son tir et le mettre.
Les Suns ne s’en remettront pas, et ils s’inclinent 99-95.
« Il a toujours réussi des shoots importants lorsque ça compte. Et ce soir, c’était un gros shoot » commentera Bryant après le panier de son coéquipier.
Quant à Artest, il est soulagé de répondre à ses détracteurs.
« Je me considère toujours comme l’un des 10 meilleurs de la ligue, mais qui s’en inquiète ? Je pourrais jouer comme avant. Aller au bout. Prendre des tirs. Le plus important, c’est l’équipe et que ça tourne rond. Et on n’a pas forcément besoin de se forcer pour y arriver. »
Pour Phoenix, rien ne va plus. C’est la 10ème défaite en 13 matches… C’est dommage car l’option Gortat-Lopez mérite d’être revue, et le banc est consistant avec Frye-Dudley-Piétrus. Sur ce qu’on a vu, il manque juste un déclic pour que ça tourne mieux. En fait, il faut que Phoenix, et notamment Steve Nash, apprenne à jouer sans un ailier-fort « fort », et avec un jeu plus axé sur les extérieurs.
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