Danny Granger, le fataliste

Alors que certaines stars préfèrent unir leur destin pour monter des grosses équipes, ou que d’autres ne rêvent que de rejoindre des grandes villes, Danny Granger ne fait pas de vague.

Le top scoreur des Pacers est conscient qu’Indiana ne fait rêver personne mais il fait avec.

Extraits de son interview accordée à CBS Sports où il évoque les problèmes des « petites équipe »s. Un avis doublement intéressant puisque Granger est le représentant des Pacers auprès de l’union des joueurs, et qu’il aura son mot à dire dans les négociations à venir.

« On n’est pas à Chicago, New York ou Los Angeles, dans une équipe ou une ville où tout le monde aimerait jouer. On est dans un petit marché avec un nombre de fans inférieur à d’autres équipes, et c’est difficile d’attirer des free agents. C’est l’histoire des Pacers, et on s’en est toujours sortis par la draft. C’était un système qui a marché jusqu’à la bagarre (face aux Pistons), et aujourd’hui c’est dur de recruter des free agents. »

« C’est difficile de lutter face aux équipes des grandes villes. Je me souviens avoir joué face à une équipe (ndlr: Boston ?) où les titulaires cumulaient quelque chose comme 35 sélections au All-Star game. C’est dur de leur tenir tête alors qu’ils sont de plus en plus riches et qu’ils peuvent jouer avec le salary cap. Il ne vous reste plus qu’à jouer et à essayer de gagner… »